Les sénateurs de l’opposition posent trois conditions pour la reprise des activités au sénat
La journée de grève généralisée provoquée par la rareté d’essence n’enlève pas vraiment les regards déjà rivés sur le Parlement. Suite aux actes de vandalisme qu’a subit l’institution, les activités restent complètement paralysées.
Si le groupe majoritaire pose des conditions à leur participation aux différentes activités du sénat à cause disent-ils, de l’insécurité, les sénateurs du groupe minoritaire ont parallèlement posé trois conditions pour la reprise des activités.
1- La tenue d’une conférence des présidents afin de poser et de résoudre les problèmes qui entravent le bon fonctionnement du Sénat.
2- La mise en place d’une commission chargée d’enquêter sur les derniers scandales de corruption notamment celui impliquant le Premier Ministre nommé Fritz William Michel, et les sénateurs du GPRD qui auraient chacun reçu la somme de 100,000 dollars américains pour la ratification de l’énoncé de sa politique générale; ainsi que ceux mettant en cause d’autres Sénateurs.
3- L’acheminement du dernier rapport Petro Caribe de la Cour Superieur des Comptes et du Contentieux Administratif, déposé par devant le Sénat depuis plusieurs mois et du dossier DERMALOG par la juridiction compétente.
Parallèlement, ces sénateurs ont tenu à attirer l’attention du Président Cantave sur des “problèmes pressants tels: la rareté de carburant, la cherté de la vie, la dépréciation de la gourde, l’insécurité, la crise électorale, la corruption systématique, l’incapacité manifeste du Président Jovenel Moïse à gouverner le pays et son implication dans divers scandales de corruption.” avons-nous lu dans la correspondance, et estiment que ces faits sont assez pour l’alerter sur la nécessité d’inviter les autres sénateurs à des pourparlers dans l’objectif de sortir le pays de ce marasme, à croire les sénateurs signataires.