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Clarens Renois appelle les politiciens haïtiens à la sagesse

Ni de trop, ni de manque, Clarens Renois garde sa position. N’épaulant l’opposition qu’autour du départ du président, il met les acteurs de l’arène politique haïtienne dans leur lot renfermant le patriotisme par la récusation des actes et positions néfastes à la certitude de bon avenir pour l’haïtien d’aujourd’hui.

Intervenu sur les ondes de la Radio Vision2000, au micro de la journaliste de carrière Marie Lucie Bonhomme Opont, le coordonnateur national du parti UNIR se recentre, n’allant ni au delà de sa cohérence, ne la contourne non plus, pour piquer l’opposition, tout comme le pouvoir en place, devant leur agissement qu’il juge trop extrémiste.

Il a poursuivi pour réitérer son engagement dans la demande de la démission du Président qui, dit-il, ne dirige pratiquement rien. Pour M. Renois, l’incapacité du premier citoyen de la nation à mener la barque du pays, est clairement pressante.

Contrairement à l’opposition politique qui n’adopte pas l’idée de se rallier à une table pour dialoguer avec le Président de la République, tout en ne pas définissant l’expression dialogue de la même manière en terme de contenu, l’ancien journaliste a déclaré que le pays aura besoin du dialogue quelque soit l’issue considérée.

Que le président se hante volontairement l’esprit de démission, cela doit se faire autour d’un dialogue pour que les acteurs puissent définir un à un les pas à emprunter pour que le pays ne sombre pas dans un chaos difficile à combattre, se positionne-t-il autour de la notion de dialogue qu’il pense être mal vue par nombreux acteurs.

L’ancien candidat à la présidence en a profité pour demander aux politiques de ne pas faire trop de promesses à la population. Il estime que les politiques donnent à la population l’impression qu’après Jovenel Moïse, tout aura à couler aisément en la faveur des plus démunis. En ce sens, il les convie à mettre le peuple devant la situation en l’expliquant que la situation est extrêmement critique et que les mesures qui seront prises auront besoin du temps avant que les effets se fassent sentir. Dans le cas contraire, prévient-il, dans moins de six mois après la présidence de Jovenel Moïse, la population s’en prendra à quiconque aura à se loger au palais et à la primature.

M. Renois s’attaque au comportement extrémiste des opposants politiques. Il a déclaré qu’une telle attitude n’aura que des effets malencontreux au progrès du pays. Il invite les acteurs à cultiver beaucoup plus de sagesse afin de faire respirer au pays un air amplement bénéfique, même si la divergence sur la façon de changer s’avère toujours persistante et pertinente.

Quant à la nouvelle mission des Nations-Unies en Haïti, selon M. Renois, c’est un gouvernement du gouvernement. Car, si leur mission consiste à conseiller et épauler le président dans ses agissements, ils auront à dicter au président quoi faire lors des élections. C’est donc une mission à déplorer. C’est, en bref, une nouvelle forme d’occupation, estime Clarens Renois.

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