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Qui sont les véritables chefs de gangs en Haïti

Le journaliste engagé, Yvener Foeshter Joseph, a dressé le panorama de la situation des véritables chefs de gangs en Haïti. La République vit sous le joug constant et insupportable des luttes d’influences de quelques grandes familles intouchables. Le pouvoir et l’opposition travaillent pour le même patron pendant que le pays s’enfonce dans une spirale de violence et de misère sans fins. Jamais, l’intérêt de la population n’a été, pour une fois, pris en compte.

Lisez intégralement le texte de notre confrère et ami Yvenert Foeshter Joseph.

Le jour viendra où l’Etat haïtien décidera de désarmer les gangs de couleur aussi. Gran Ravin, Cité Soleil, Raboteau, etc.n’ont pas l’ arsenal qui est là-haut. Le Président le sait très bien. Peau noire=bandit, peau claire=bizismann. Aladesalami.

La guerre de gangs a bien lieue. Le cartel des autres en emporte sur l’autre. Armes illégales, donc chaudes mais, on le sait tous, fraîches une fois là pour sécuriser députés, sénateurs, ministres, directeurs généraux, délégués départementaux, etc. Combat pour le contrôle total des ressources de l’Etat, une guerre sans merci entre les peaux claires en Ayiti. Aucun rapport avec les revendications des citoyens.

Nous ne sommes pas concernés par cette guerre. Cessons de la soutenir! Les capitaines, Jovenel et Opposition nous prennent pour des boucliers. Chaque mort dans nos rangs bénéficie la cause de l’une ou l’autre partie. Ils sont sans foi ni loi quant à notre santé, notre condition économique, notre avenir.

Notre combat est défini par notre condition de vie. C’est-à-dire, nous devons identifier les points de frappe avant de frapper. Dans les jours passés, on a locké le pays, mais pas les tenants du système. Leurs clients sont et demeurent l’Etat. Ils peuvent même résister à 100 jours lock. Leurs produits sont achetés, subventionnés, franchisés par l’Etat. Tout compte fait, c’est nous qui payons les frais des jours lock.

Pas de chasse à l’homme. Mais chassons les mauvaises pratiques qui nous tuent. Chassons ce marché à client unique. Il ne cherche jamais le client-touriste, le client-industrie, le client-agriculture. Ce marché, un bassin de raquettes et brasses quotidiennes, il faut le désaffecter, l’anneantir vite.

Ayiti n’a pas de problème politique. Un problème de marché pour dynamiser son économie. Trop raquetteurs y sont investis. Trop de voleurs y accèdent. L’Etat doit cesser d’être le seul marché qui nous filent des millionnaires, des k-manje, des konn-li.

Merde.

Yvenert Foeshter JOSEPH
[email protected]

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