Alors que rien n’est encore clair sur la position officielle de la présidence par rapport au nombre de sénateurs dont le mandat prend fin ce lundi 13 janvier 2020, le chef de l’État s’active en multipliant les rencontres pour doter le pays, d’ici les prochains jours, d’un nouveau gouvernement.
Faisant fi de toute éventuel réaction facheuse de la population, Guichard Doré, conseiller spécial du chef de l’État, part à l’aventure en annonçant un nouveau gouvernement d’ici les prochaines semaines.
En ce qui a trait au départ des sénateurs et des députés, Guichard Doré défend l’exécutif qui, selon lui, n’est pas responsable de la non-organisation des élections législatives et municipales, arguant que le projet de loi électorale et un budget ont été déposés par devant les parlementaires qui n’ont pas eu la dimension d’homme d’État pour doter le Conseil Électoral d’un outil légal.
Quant à la promesse du nouveau gouvernement, le président de la République aura le champ libre sans aucun autre pouvoir pour contrebalancer et contrôler ses actions. D’autant plus que depuis bien des temps le parlement, annexé au palais national, était devenu le prolongement du pouvoir exécutif.
