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Agenor Cadet veut que l’éducation soit le pilier du développement durable d’Haïti

En ce jour du 24 janvier 2020, journée de la célébration internationale de l’éducation, le ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, Pierre Josué Agenor Cadet, s’est prononcé dans un message, où il a fait savoir, entre autres, son désir de faire de l’éducation le pilier du développement durable d’Haïti. Il en a profité pour montrer son appréciation par rapport à la poursuite des activités sociales en Haïti.

Lisons intégralement le discours circonstanciel du ministre ??

Message du ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, Pierre Josué Agénor CADET

Madame la Représentante de l’UNESCO en Haïti ;

Madame la Représentante de l’UNICEF en Haïti ;

Monsieur le chef de cooperation de l’Union européenne et du Groupe sectoriel de l’éducation (GSE) ;

Mesdames, Messieurs, partenaires de la coopération bi et multilatérales ;

Mesdames, Messieurs ;

Chers amis de la Presse ;

A l’occasion de la célébration de la 2ème Journée internationale de l’éducation, je m’associe à tous les enfants haïtiens, parents, professeurs et directeurs d’écoles afin de remercier tous les acteurs et les secteurs qui ont compris la nécessité de protéger le droit à l’éducation en toutes circonstances et se sont mobilisés pour le respect de ce droit.

En cela, la contribution de nos partenaires internationaux, notamment l’UNESCO, l’UNICEF, l’UE et d’autres partenaires au sein du système des Nations unies et de la société civile a été déterminante.

Comme le MENFP l’a affirmé haut et fort, « il n’y a pas d’avenir pour la jeunesse sans l’éducation, il n’y a pas d’avenir pour le pays sans l’éducation ».

Nous avons la responsabilité de défendre ce droit et de le garantir pour le bonheur de nos enfants, pour la sauvegarde de notre pays, de l’humanité, qui passe essentiellement par l’éducation.

La poursuite des activités scolaires en Haïti après tant de commotions politiques est une conquête importante pour ce bien public, ce patrimoine commun qu’est l’éducation. Mais c’est le début d’un long combat. La bataille doit continuer. Et il nous faut, en ce sens, garder la mobilisation et rester vigilants pour le respect du droit à l’éducation en toutes circonstances.

Le développement durable recherché est à ce prix, la prospérité est à ce prix, la sauvegarde la planète est à ce prix, le bien-être de la population est à ce prix, la paix est à ce prix.

En ce sens, le thème choisi par l’ONU pour la célébration de cette année « Apprendre pour les populations, la planète, la prospérité et la paix » traduit bien cette vision humaniste et collective où l’éducation joue ce rôle central pour la préservation des intérêts du monde et de l’humain.

Et c’est pourquoi en ce jour du 24 janvier, décrété il y a deux ans, par l’Assemblée Générale des Nations Unies Journée internationale de l’éducation, nous réaffirmons à l’entendement de tous l’importance de l’éducation en tant que droit humain fondamental et la nécessité d’en faire un patrimoine universel qu’il importe, à tout prix, de protéger, de défendre, et de promouvoir.

Socle commun à tout développement humain durable, au bien-être des peuples dans la tolérance et le bien vivre ensemble, l’éducation reste la seule ressource renouvelable de l’humanité susceptible de favoriser l’émergence d’une humanité fraternelle, solidaire mutualisant les possibilités, les moyens, les capacités d’atteinte des objectifs des développement durable.

Comme l’a souligné la Directrice générale de l’UNESCO dans son message de circonstance en ce jour, « Agir pour l’éducation, c’est agir pour la Prospérité. Car l’éducation est le meilleur investissement qui soit pour l’avenir. C’est elle qui permet, à moyen et long terme, de réduire le plus la pauvreté et les inégalités, de favoriser l’inclusion sociale ».

Agissons donc ensemble à travers l’éducation pour l’éducation et par l’éducation.

Dans cette perspective, il est de notre responsabilité de rendre l’éducation de qualité, accessible à toutes et à tous, sans distinction aucune, étant condition sine qua non des apprentissages tournés vers la mise à la disposition des populations des moyens de son progrès économique, social, culturel, politique dans la compréhension et le respect de l’environnement et d’une planète à protéger et à préserver pour les générations futures. C’est là le bon combat, c’est là le vrai combat !

Encore trop d’enfants restent en dehors de l’école pour des raisons que rien ne justifient. Encore trop d’intervenants de nos écoles sont en déficit de formation initiale et continue, impactant de ce fait trop faiblement la vigueur et la qualité du changement socioéconomique qu’exigent nos populations.

J’invite la communauté nationale, les partenaires bilatéraux et multilatéraux à monter la garde autour de ce bien commun et ensemble à lui fournir les moyens pour l’ouvrir à tous les enfants du Pays et les mettre en situation de construire les compétences au bénéfice des communautés vulnérables aux prises avec la pauvreté, les inégalités, les changements climatiques, la dégradation des sols, la contamination de l’eau, et les conflits de tous ordres.

Faisons alors ce faisceau commun autour de l’éducation pour en faire le principal pilier du développement durable de notre Haïti dans une compréhension partagée des préoccupations de nous tous habitants de cette planète.

M ap redil ankò pou m fini « Pa gen avni pou jenès la san edikasyon, pa gen peyi san edikasyon ».

Je vous remercie.

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