Ce mercredi 26 février, à l’avenue Marguerittes, Turgeau, devant les locaux de l’Institut de Bien-être Social et de Recherches, des jeunes venant d’horizon divers s’étaient réunis pour saluer la mémoire des 13 enfants décédés tragiquement dans l’incendie survenu à un orphelinat à Fermante, le 13 février dernier.
Une activité à laquelle plusieurs organismes de défense des droits humains ont pris part. Il a été aussi question, à travers une pétition signée, de décréter 13 février, jour national des enfants orphelins en Haïti.
Les participants reprochent à l’État son insouciance, son mépris au regard de ces âmes perdues et tous ceux qui vivotent dans d’autres orphelinats non-reconnus par les instances régulatrices. Aucune note n’a été rendue publique pour informer du nom, de l’origine, de ces enfants partis en fumée. Ce que Pascal Solages, militante féministe dénonce avec véhémence , et exige, par ailleurs, que l’État prenne sa responsabilité.
Le cours des faits en Haïti est un grain de sable qui se laisse emporter par les vagues et le vent. Ne serait-ce ce geste de ces jeunes, la mémoire de ces enfants pourrait ne jamais être saluée. L’État avait déjà tourné cette page et s’apprêtait à fêter. Ainsi va la vie en Haïti.
