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Seize ans après, «Fanmi Lavalas» semble avoir tout oublié

Après de longs troubles politiques et de violentes protestations, Fanmi Lavalas avait été chassé du pouvoir le 29 février 2004. Président de la République d’Haïti d’alors, Jean Bertrand Aristide a connu son 2e coup d’État. 16 ans après, le parti politique du docteur-prêtre semble s’en passer de ce coup dur. Et en ce sens, aucune initiative n’a été prise pour marquer cette date jusqu’au moment de la rédaction de cet article.

La bande à «Ti Pè a», victime deux fois de coup d’État, regrette toujours cette pratique. D’ailleurs, n’ayant pas gagné la dernière élection présidentielle, le parti politique l’a qualifié de «coup d’Etat électoral». 16 ans après, «Fanmi Lavalas» observe un silence de cimetière sur cette date. Aucune note, aucun mouvement populaire, aucune initiative, même dans leurs locaux à Tabarre. Silence total. Aucune des pages (facebook) du parti n’a été mise à jour. Le directoir du parti semble avoir déjà digéré les deux coups d’État et tout oublié.

Par ailleurs, le parti tient toujours sa position par rapport au pouvoir en place. Il ne reconnaît pas Jovenel Moïse comme président d’Haïti mais plutôt comme un inculpé, un dilapidateur de fonds publics qui mérite d’être jugé et condamné pour ses actes.

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