Lors de l’installation du nouveau Premier Ministre le 4 mars 2020, le président Jovenel Moïse a prôné le dialogue avec les gangs armés du pays. En ce sens, il a demandé à la CNDDR de prendre les dispositions nécessaires pour appliquer cette vision. À en croire le locataire du Palais National, cette option vise à offrir une alternative à ceux qui veulent remettre leurs armes.
Face à la remontée vertigineuse des actes d’insécurité à travers le pays notamment dans la capitale haïtienne, le Président Jovenel Moïse, a opté pour le dialogue avec les gangs armés.
En effet, le 4 mars 2020, le Chef de l’Etat a demandé publiquement à la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) d’accélérer le processus de dialogue avec les différents gangs armés.
«Les gangs armés constituent l’un des plus grands problèmes du pays actuellement. […], Nous priorisons le dialogue dans tout ce que nous faisons et même dans notre bataille contre les bandits et les gangs, nous faisons le dialogue. Je suis le président de tous les Haïtiens, des bons comme des mauvais, nous sommes tous des Haïtiens », a déclaré Jovenel Moïse lors de l’installation du Premier Ministre.
Les bandits doivent avoir une seconde chance s’ils veulent remettre leurs armes, selon le président qui estime qu’autrement, c’est la prison ou le cimetière qui les attend.
À rappeler que le Département d’État américain a politiquement sanctionné Haïti 24h après l’installation du nouveau gouvernement en le plaçant parmi les pays les plus dangereux de la planète que l’on doit éviter.
Dialoguer! Il ne reste qu’à attendre le résultat.
