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Moins de 24 heures après l’arrêté du Premier ministre, 509 Fantom réagit

Le groupement connu sous le sobriquet de «509 Fantom» opérant activement dans les revendications policières lors des mobilisations pour exiger le droit syndical au sein de l’institution a réagi suite à l’arrêté du Premier ministre Joseph Jouthe.

Alors que chef du gouvernement avait pris le 10 mars, un arrêté conférant aux policiers le droit de s’organiser en association syndicale pour la défense de leurs droits, ces derniers ne comptent toujours pas éteindre le flambeau de leur lutte.

Selon une note émise par le groupe 509 Fantom, l’arrêté du Premier ministre est truffé de confusion et n’a d’objectif que de faire passer le temps, «se yon mannèv pou fè divèsyon», ont-ils jugé.

Les 509 Fantom du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH) exigent la satisfaction effective de leurs revendications sous menace de regagner les rues le 29 mars prochain. Ces revendications sont réparties comme suit :

1) Fonctionnement légal du syndicat.

2) Annulation de la lettre de révocation des cinq policiers.

3) Justice et réparations pour les personnes (policiers et civils) victimes lors des revendications.

4) Annulation des décisions empêchant la jouissance des droits civils et politiques aux policiers.

5) Ajustement du salaire des policiers et autres personnels de l’institution policière.

6) Augmentation de la carte fournie aux policiers de 25 000 gourdes au moins.

7) La garantie des avantages sociaux pour les policiers.

8) Démission des membres du haut Etat-Major de la Police Nationale d’Haïti ayant une position opposée aux revendications policières.

9) Réparations et équipement des commissariats et sous-commissariats

10) Excuse public du Premier ministre Joseph Jouthe pour avoir qualifié certains policiers de terroristes.

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