Sécurité

Il y a un an, «Ti Je», le chef de gang de Savane Pistache, nous a laissés

Jean Sony, alias «Ti Je», était le puissant chef de gang de Savane Pistache. Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 avril 2019, il a été tué à Delmas 83 par la Police Nationale d’Haïti. 30 avril 2020, un an déjà depuis que «Ti Je» nous a laissés, sans témoignage, sans dénonciation, sans savoir qui étaient ses complices.

Haïti s’est levée le mardi 30 avril 2019 en acclamant la nouvelle. Le baron armé de Savane Pistache, un quartier de Carrefour-Feuilles, a été tué dans la nuit précédente dans des échanges de tirs avec la Police. Après avoir commis, lui et sa bande, un massacre à Carrefour-Feuilles dans la semaine d’avant, le bandit a été traqué par la Police. Toujours dans la veille, Arnel Joseph, puissant chef armé opérant à Village de Dieu et à Savien, dans l’Artibonite, a été blessé par balles et l’un de ses bras droits, tué. Deux jours plutôt réjouissants pour la population haïtienne victime, de loin ou de près, des assauts des bandits.

À noter qu’Arnel Joseph allait être arrêté quelque mois plus tard et est pour l’instant en prison.

Alors qu’il devait être arrêté, «Ti Je» a été tué de préférence. Selon les déclarations des policiers participant à l’opération, il avait opposé à son arrestation et utilisé un calibre 38 pour se défendre. Un bandit contre plusieurs agents de la Police, Adieu «Ti Je».

«Ti Je» est parti, sa base démantelée, plusieurs armes saisies, d’autres bandits tués et/ou arrêtés. Mais dans la lignée, personne n’a pu connaître d’où le chef a pu avoir ses armes, approvisionner en munitions et/ou en argent. Ceci dit qu’après sa mort, aucun complice n’a été arrêté ou interpellé, sinon que des victimes de son rang. Comme s’ils étaient leur propre chef et n’avaient aucun patron. Cependant, depuis, les quartiers de Carrefour-Feuilles connaissent un calme apparent, des gens y circulent sans contrainte et en toute quiétude.

Si «Ti Je» a été tué, Arnel Joseph arrêté, il faut rappeler que le problème de gangs armés n’est pas prêt à être résolu. Des quartiers de la capitale jusqu’à diverses zones des villes de province, les troupes se multiplient. Ainsi, le travail devient plus difficile et pénible pour l’État qui, semble-t-il, n’est pas trop pressé à le résoudre et la population, laissée pour son compte, reste et demeure la grande victime.https://wordpressmu-387613-1838052.cloudwaysapps.com/blog/2019/12/27/__trashed/

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