Dans le journal britannique “The Guardian”, il a été porté à la connaissance du public ce 29 avril que le président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean-Bart, a été reproché d’avoir commis de nombreux abus sexuels sur les jeunes joueuses de la sélection nationale. Face à ces révélations graves, le sénateur Patrice Dumont brise son silence .
C’est dans une note de presse écrite par le sénateur de l’Ouest, en date du 3 mai 2020, qu’il a donné son point de vue sur les actes reprochés au médecin et président de la FHF.
Selon le parlementaire, les abus sexuels et avortements que le président Jean-Bart aurait commis sur les joueuses s’avèrent des fautes très graves. Bien que Dadou rejette d’un revers de main ces allégations.
“La façon dont le cas nous est présenté aujourd’hui, les conditions psychologiques et sécuritaires sont quasi inexistantes à l’égard des joueuses. Ce qui cause qu’elle ne seront plus en mesure de rester concentrés sur leurs activités footballistiques comme au paravant .” a t-il expliqué.
“De ce fait, au même titre que Dadou ait répondu aux interrogations du journal “The Guardian” dans le cadre de son enquête, les parents des joueuses présumées victimes doivent aussi porter plainte aux instances concernées.” a t-il ajouté.
“Toutefois, en dépit du fait que “The Guardian” soit un grand journal, les résultats de son enquête peuvent ne pas être vrais, si effectivement que la clameur publique n’est ni un tribunal, ni une décision de justice, Dadou doit se retirer provisoirement à la tête de la FHF dans le plus bref délai, afin de faciliter la poursuite de l’enquête.” a t-il conseillé.
Toujours dans le but d’assurer la sécurité physique et psychologique des joueuses, le sénateur Dumont croit que le Ministère de la Jeunesse et des Sports devrait entrer en contact avec la FHF dans l’optique de placer dans le centre un agent de sécurité, une superviseuse et une psychologue.
