Face aux décrets portant sur le nouveau code pénal haïtien, si une grande partie de la société civile, de l’opposition politique et du secteur religieux s’y opposent, d’autres secteurs par contre semblent s’y adhérer. C’est le cas de certaines organisations des droits humains en Haïti.
Ces organisations qui défendent les droits de l’homme et de la femme en Haïti sont toujours les premières à se prononcer en public contre toute décision portant préjudices aux personnes qu’elles protègent. Pourtant, plus d’un se questionnent sur leur silence de cimetière à l’égard de ce nouveau décret. Les quelques rares qui s’y prononcent semblent n’avoir aucun problème. Ce que pourtant le secteur religieux juge contraire à la morale chrétienne et à la culture haïtienne. Les conclusions à tirer :
Les Organisation des droits de la femme en Haïti par exemple ont longtemps combattu pour la dépénalisation de l’avortement. Selon leurs idéaux, une femme qui se ferait mise enceinte et qui déciderait de ne pas donner naissance au bébé, est libre de se faire avorter. C’était prohibé par la législation d’avant, mais le nouveau code pénal va dans le sens contraire. Donc, c’est dans leur intérêt.
Les organisations des droits de l’homme en Haïti pour leur part s’y adhèrent pour la seule et l’unique raison qu’elles croient que les minorités ont aussi des droits. C’est le cas des homosexuels (elles), bisexuels (elles), transsexuels (elles) et des zoophiles. Bien que ces gens soient peu nombreux dans la société haitienne, cela ne saurait enlever leur droit de s’orienter sexuellement, dit-on, la manière qui leur convient le mieux.
Toutefois, la légalité de la transsexualité, de la zoophilie et de la bisexualité en Haïti est vue de très mauvais oeil par la grande majorité de la population haitienne. Vu les comportements et réactions que la société civile affiche à l’égard de ces nouveaux décrets, on peut certainement déduire que l’avenir de ces nouveaux privilégiés (es) s’annonce très difficile dans le pays.
