Développement

Black-out 24/24 en Haïti, le calvaire continue

Au delà du paysage sombre qui caractérise la vie politique du pays, un autre problème crucial ronge à petits feux la vie de la population. Le phénomène du black-out devient désormais monnaie courante, reflétant ainsi l’état lamentable de l’EDH.

À port-au-prince et ses environs, les habitants, depuis plusieurs mois, n’ont plus accès au courant électrique. Les familles sont obligées d’utiliser d’autres sources d’énergie, telles que génératrice, panneau solaire etc… L’électricité d’Haïti (EDH) faillit à sa mission. Pourtant, cette institution est comme une vache à lait pour certains qui préconisent l’anarchie. Malgré les nombreuses dépenses réalisées au profit de cette boîte, la situation reste toujours au point mort.

Les promesses faramineuses faites par le président Jovenel Moïse au moment de sa campagne électorale n’ont pas été concrétisées à l’instar du projet kouran 24/24 qui, jusqu’ici, n’est que pure illusion. Le locataire du palais national à l’image de ponce pilate, se dédouane de toute responsabilité et pointe du doigt un secteur dit-il, partisan du chaos. La population est pour sa part, prisonnière de son envie de gouter au bien-être et l’espoir de voir un jour un changement de décor.

Pour tenter de pallier ce problème, l’État haïtien a eu recours au gouvernement taïwanais avec le décaissement d’environ 150 millions de dollars américains. Ces fonds selon les informations, seront utilisés par le gouvernement dans la dynamique d’apporter une amélioration dans le réseau électrique haïtien. Parallèlement, d’autres informations font croire que l’administration Moïse – Jouthe penserait à solliciter également l’aide de la Turquie, toujours dans le but de panser cette plaie qui s’envenime chaque jour.

Entre-temps, au sein de l’EDH, la grève des employés persiste. Ils refusent d’accepter la nomination de Michel Présumé à la tête de l’institution. Ces employés arguent que ce dernier aurait pour mission d’enclencher une politique visant à privatiser l’institution. Ils déclarent par ailleurs que seule la nomination d’un autre directeur général peut casser ce mouvement de protestation. Le président Jovenel Moïse sera-t-il en mesure de finalement doter le pays du courant 24/24 avant la fin de son mandat ? Telle est la plus grande interrogation de plus d’un. Le célèbre comédien haïtien Jacques Latour a eu raison de dire : Elektrisite se yon bagay ki kouran, an Ayiti li tèlman ra dèfwa men’m limyè ’l ou pa wè

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