Politique

Quid de l’utilisation des fonds du budget du Parlement et du contrat avec la SOGENER, Yvenert F. Joseph s’interroge?

Le journaliste et Directeur Général de la Radio Sans Fin (RSF) nous propose des équations depuis tantôt plusieurs semaines. Ce, pour nous inviter à réfléchir sur les plaies qui rongent Haïti. Ce week-end, sur son compte Twitter, il nous invite à résoudre une nouvelle à une inconnue, mettant en question l’argent qui devait servir à payer la SOGENER pour fournir l’électricité et aussi l’utilisation des fonds du budget du Parlement.

À la fin de l’année 2019, le Président Jovenel Moïse a résilié les contrats selon lesquels la SOGENER devait fournir de l’électricité à l’Ed’H. Selon ses déclarations, cet argent allait servir pour équiper et rendre opérationnel l’Ed’H pour produire l’électricité. Depuis, Haïti connaît un rationnement criant du courant électrique et personne ne sait d’où s’est volatilisé l’argent. Aussi, en janvier 2020, le chef de l’État avait promis que l’argent qui devait servir à payer les parlementaires, notamment les sénateurs, allait être utilisé pour servir la population. D’ailleurs, il avait même assuré de reconstruire 10 lycées avec le budget des 20 sénateurs absents du Parlement. Depuis, rien n’est dit, rien n’est fait. Silence total autour de ces deux fonds, la population se trouve encore plus dans des situations de précarité. Pour fixer les projecteurs sur ces zones d’ombre, Yvenert F. Joseph en fait une équation.

«Nou resi pran. Gen 2 gwo kòb Ayiti te pèdi li rejwenn yo: kòb yo te konn peye SOGENER pou kouran ak kòb yo te konn peye palmantè., a-t-il écrit sur Twitter avant de demander: «Men, sa Jovenel fè ak yo? Covid-19 manje yo? Bidjè SOGENER + bidjè palman bay x. Nou pran nan pa konprann sanble? Bare!».

La Covid-19, paraît-il, zombifie les haïtiens. Pas d’électricité, pas de carburant, montée alarmante de l’insécurité, l’inflation est en hausse, réduisant ainsi le pouvoir d’achat des gens pourtant, tout semble aller bien. Ils s’en plaignent en silence et attendent leur mort. Nos dirigeants s’en moquent et se contentent de gérer leur poste, au détriment des plus pauvres. «Ta sanble nou pran nan pa konprann tout bon vre».

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