Quand la baisse des prix des produits alimentaires fait suite à celle du dollar.

(TripFoumi Enfo) – Les prix de différents produits alimentaires sont à la baisse dans plusieurs supermarchés et même des marchés publics. Un fait qui survient suite à la dévaluation continue du dollar sur le terroir. Riz blanc, spaghetti, sucre, huile végétale… autant de produits répertoriés parmi ceux dont les coûts sont déjà revus à la baisse.
Dans plusieurs marchés, une diminution sur le coût de certains produits est observée. À Port-au-Prince, c’est le cas du marché Salomon où le sac de riz blanc importé de 25kg se vend désormais entre 1,900 et 2,000 gourdes, alors qu’il se vendait à 2300 gourdes. Soit une réduction d’environ 18% .
Pourtant, la diminution demeure plus considérable encore pour d’autres articles. Plusieurs marques d’huiles connaissent une réduction de 20 à 35%. En effet, de 800 gourdes, le gallon est passé à 600 gourdes dans certaines boutiques et à 500 dans d’autres. S’agissant du spaghetti ou encore du lait concentré, leur diminution elle, n’excède pas les 25%. Elle est donc en dessous de celle des marchandises qui se vendent par marmite. Marchandises telles que le sucre, le poids ou encore le maïs moulu. Pour leur part, la réduction est de plus de 28%.
Environ trois semaines après une régulière dépréciation du dollar américain, l’impact sur le pouvoir d’achat du peuple est plutôt positif. Et quoique la diminution des prix des fruits et légumes n’est pas partout très remarquable, elle existe quand bien même. Justement, il est question d’une baisse de 11 à 19%. Depuis les derniers prix communiqués le 2 septembre dernier, l’Unité de statistique agricole et statistique (USAI) a, hier jeudi 17 septembre, communiqué les nouveaux prix des différents riz nationaux à travers le système d’information sur les marchés agricoles (SIMA) du ministère de l’Agriculture.
Le prix du riz Shella est alors estimé à 425 gourdes. Le riz la Crête se vend à 325 gourdes. Celui de Shelda, à 375 gourdes et enfin le TCS 10 à 240 gourdes.
Ainsi donc, les prix de presque tous les produits alimentaires importés et locaux commencent à chuter considérablement. Marchés publics, supermarchés et grossistes permettent de constater cette baisse plus légère sur certaines denrées, plus importante s’agissant de quelques autres, mais aussi complètement absente dans le cas de plusieurs.
Et tandis qu’une partie de la population espère atteindre une véritable déflation, les zones des provinces prient pour que le début de cette baisse des coûts des produits alimentaires parvienne jusqu’à elles.