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”Fantom 509” accorde 48 heures au Premier ministre pour libérer le policier Jean Pascal Alexandre

(TripFoumi Enfo) – Dans un communiqué adressé directement au chef du gouvernement, Joseph Jouthe, le groupe baptisé Fantom 509 lance un ultimatum de 2 jours à celui-ci. Ils y précisent leur statut et l’intérêt pour que leurs revendications soient satisfaites. Une dizaine de personnes membres de Fantom 509 ont signé cette note.

Langaj

L’avis est devenu viral sur les réseaux sociaux. Les membres de cette corporation identifiés comme d’anciens policiers affirment déceler un caractère plus compréhensif du côté de M. Jouthe contrairement au haut commandement. Le Premier ministre de facto « semble comprendre nos frustrations ainsi que notre bonne volonté de servir notre pays », peut-on lire dans cette note datée du 18 septembre 2020.

De ce fait, ces hors-la-loi viennent à exiger du PM la libération sans condition du policier Jean Pascal Alexandre. Et en bons habitués aux mœurs de nos politiciens, ces derniers ont pris les devants pour faire connaître qu’ils n’entendent pas négocier. En effet, le groupe Fantom 509 ne se voit pas adopter une quelconque posture de dialogue. « C’est le rôle des syndicats de s’asseoir autour des tables de dialogue », souligne les signataires du communiqué. Or, le groupe de ces policiers ne se présentent nullement comme tel. Rappelant pour qui l’aurait oublié que « le syndicat de la police est le SPNH-17 ».

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« Fantom ne saurait se réunir autour d’une table de dialogue avec des vivants », écrivent les partisans de la bande. S’ils sont sur le terrain, la raison est simple. « Ce sont les policiers qui ont fait appel à eux parce que leurs droits sont bafoués ». Par conséquent, la seule et unique table de dialogue possible selon eux demeure la décision que prendra M. Jouthe à travers les médias.

Parallèlement à cette revendication première, l’association laisse croire qu’elle se bat également pour le bien-être de la population victime du gouvernement via les violences infligée par les gangs armés. G9 « an fanmi e alye » est directement indexé ici. Il est identifié comme un prolongement du Pouvoir en place.

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Et pourtant, Fantom 509 se présente comme apolitique. L’association « n’a rien de politique, mais elle se doit de réagir lorsque le peuple est malade pour que l’État ne lui demeure indifférent ».

Rappel ou menace ? Ces antagonistes écrivent, toutefois, que quiconque attaque un seul policier doit s’attendre à ce que l’ensemble du corps des policiers riposte. Et par la même occasion, ils invitent le Premier ministre à prendre ses responsabilités. « Des enfants ne sauraient diriger de pays », peut-on lire de manière claire et nette, tout en précisant plus loin que la patience de Fantom 509 a une limite.

En fin de note, les dits protecteurs des policiers et des plus faibles soulignent que ni les actes d’intimidation, ni traîtrise et même la mort ne sauront leur faire abandonner leur lutte pour une condition de vie adéquate et un avenir plus sûr.

Un total de 14 signatures ont confirmé l’authenticité du communiqué avec en tête de liste, les noms de deux « lwa » du vodou. Bawon samedi et Ogou feray qui, disent-ils, les « téléguident » pour lutter en faveur des policiers vivants et du peuple haïtien.

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