(TripFoumi Enfo) – L’arrêté créant le nouveau Conseil Electoral Provisoire dont la mission consiste à organiser des éléctions et un référendum pour une nouvelle constituion est ce contre quoi doivent s’élever des voix. Pourquoi? Parce qu”il se situe dans le sillage de l’installation d’un État bandit et, le cas écheant, d’une dictature, repond maitre Samuel Madistin à l’emisson la matinale Panel Magik lundi.
Le parlement quasi disfonctionnel, l’Éxecutif n’en fait qu’à sa tête. Publié vendredi, son dernier arrêté à partir duquel un nouveau CEP a double mission s’est créé alimente des polémiques.” Cet arrêté entre dans le cadre d’un processus visant à mettre dans le pays un État délinquant, donc opposé à l’ État de droit”, analyse Me Samuel Madistin tout en precisant que, en matière de la hiérachie des principes juridiques, un Arrêté se trouve en dessous de la Constitution.
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Me Madistin avoue être choqué par cette démarche du Président Jovenel Moïse. En agissant, le président fonctionne dans le dos de la Constitution, de l’avis de l’homme de loi”, alors qu’il revient au président de faire respecter la constitution. “Il y a un chapitre dans la loi mère dictant comment on doit procéder quand il s’agit d’une modification à y apporter, indique l’ancien Sénateur. Et de poursuivre : “il est interdit de modifier la constition au moyen d’un référendum”.
Pour Me Madistin, c’est un crime de haute trahison, le fait pour quelqu’un d’accepter d’être membre de de ce CEP. “Les 9 membres de ce conseil auront à comparaître tôt ou tard par devant le tribunal criminel, espère-t-il en les considérant comme des complices de Jovenel Moïse dans une pareille démarche.
L’heure a la couleur d’une dictature, de son avis. Ainsi, il croit qu’il faut une levée de boucliers contre ce projet, car, dit-il, cette disposition est contraire aux normes juridiques et, par conséquent, il s’agit d’un projet politique.
