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Si Me Dorval n’avait pas été assassiné, le vice doyen de la FDSE serait peut-être toujours en vie

(TripFoumi Enfo) – Il faut avoir un cœur d’acier pour ne pas être choqué par la nouvelle de la mort du bâtonnier Dorval. S’il était malade et s’ensuivait une mort naturelle, cela aurait été comprise. Mais, assassiné dans une telle condition, alors qu’il dispensait paisiblement son cours de Droit Constitutionnel à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE-UEH) le jour même où il a été abattu, cela ne saurait ne pas donner du froid dans le dos.

Si face à la nouvelle de l’assassinat de l’homme de loi, le professeur d’Histoire du Droit avait survécu, aux funérailles cela a été autrement. En effet, selon une note communiquée par le décanat de la FDSE après les obsèques du défunt, il a été annoncé aux étudiants (tes) de la fac que le vice doyen Charles Dumont Point-du-Jour a été transporté d’urgence à l’hopital suite à un malaise, alors qu’il assistait larmes aux yeux aux obsèques du feu professeur Dorval, lâchement assassiné le 28 août dernier à son domicile.

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Seulement quelques jours après les funérailles, c’était avec beaucoup de surprises et de peines que la communauté estudiantine de la FDSE avait appris que le professeur n’a pas pu sortir vivant de l’Hopital ce dimanche 20 septembre. Mort d’un accident vasculaire cérébral (AVC), selon les rapports médicaux, le père de MagD aurait été surpris pour une seconde fois de la condition infra-humaine dans laquellle le bâtonnier a été abattu.

Selon nos recherches, parmi les situations pouvant causer un accident vasculaire cérébral, le stress en est une. Ce qui présuppose grandement que le vice doyen aux affaires académiques de la FDSE serait peut-être toujours vivant s’il n’avait pas participé aux obsèques du constitutionnaliste, encore moins si ce dernier n’avait pas été abattu chez lui.

Jusqu’où ira le pays ? Combien de mort faut-il compter avant que l’État haïtien prenne en charge la vie de ses citoyens ? Le pays est stressant. C’est difficile de se lever un jour sans faire face à de nouveaux meurtres par balle. Trop de cadavres ; trop de cas d’assassinats… C’est trop, c’est vraiment trop !


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