“Je suis sévèrement menacé et attaqué par Tessier Nadime alias Pipenn”, dénonce Pierre Holydson Baptiste
(TripFoumi Enfo) – Pierre Holydson Baptiste est étudiant à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Port-au-Prince, FDSE. Critique face au pouvoir en place et fan du changement du système, depuis quelques temps, il dit être la cible de trois militants politiques dans la commune de Carrefour qui l’attaquent verbalement et à travers les réseaux sociaux, chaque jour de manière de plus en plus virulente.
“Je fais l’objet de graves et vives menaces de la part de Tessier Nadime alias Pipenn. Il m’attaque sans arrêt et ce, sous toutes les formes: face à face, réseaux sociaux, associer mon nom à des actes de vandalisme à l’occasion des manifestations dans la commune de Carrefour, etc. Je suis devenu une véritable cible”, a déclaré l’ancien étudiant de la Faculté d’Ethnologie.
Plus loin, Holydson explique que derrière cette démarche, il y a tout un laboratoire qui réfléchit. “Pipenn n’est pas seul”, a-t-il ajouté. “Il s’associe à Faustin Jean et Reginald Vital pour me détruire. Yo mete sou do m anpil bagay m pa konnen jis pou diskredite epi bòykote batay pou byennèt m ap mennen depi kèk tan an”, se plaint l’étudiant-militant de la FDSE.
“Plusieurs textes qui circulent sur la toile, notamment à travers Facebook, font de moi un bandit, un vagabond, une personne à ne pas faire confiance. Pourtant, j’ai toujours jouis de la crédibilité auprès d’une catégorie de personnes. Tout est l’œuvre des trois zélés du PHTK”, continue Pierre Holydson Baptiste qui invite la population à ne pas se fier aux écrits et aux dires de ces personnages qui ne travaillent que pour le compte du pouvoir en place.
Précisons, depuis quelques temps, dénoncer des menaces de mort est devenu un moyen pour certains militants de s’affirmer et d’avoir une identité dans l’espace politique. Est ce que le jeune homme est effectivement attaqué? Seule la Justice peut faire la lumière sur la question.
En attendant, TripFoumi Enfo, étant un acteur dans la lutte pour la démocratie, particulièrement la liberté d’expression, laisse ouvrir son espace pour les accusés de formuler des réponses, si nécessite ils estiment qu’il y en aura.