Protestation

Le peuple dans la rue, les médias de 2004 tournent des musiques compas

(TripFoumi Enfo) – En dehors des exactions policières qui furent un constat imminent marquant la tendance dictatoriale que projette l’arrivée du nouveau Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti, nous pouvons aussi remarquer le comportement de certains médias, dont ceux de 2004 par rapport à la journée de mobilisation.

Aujourd’hui, comme dans certains moments plus ou moins calmes, nous pouvons analyser aisément la position de ces médias et faire une déduction partant à l’encontre de l’apparence leur plaçant aux côtés de la population haïtienne.

Ce mercredi 18 novembre, le peuple a rempli les rues de Port-au-Prince pour dire non à ce régime qui a l’air sanguinaire, pour aussi dénoncer haut et fort les actes de corruption et les massacres paraphés par l’exécutif (considérant les rapports des organismes de défense des droits humains). En lieu et place de retransmettre le mouvement populaire qui, une fois intensifié, peut conduire à la chute de Jovenel Moïse, les médias de 2004 se contentaient à tourner des musiques compas sentimentales.

Ces médias oublient rapide leurs positions d’avant consistant à soulever la population contre Jean Bertrand Aristide qu’ils reprochaient de tout. Aujourd’hui, malgré la complication des conditions de vie du peuple haïtien, ils se sentent plus à l’aise aux côtés de Jovenel Moïse et refusent catégoriquement que retransmettre les mouvements populaires, de peur qu’ils n’aient une allure qui finissent par détrôner leur président.

En tout cas, il y a vraiment nécessité d’une presse plus profitable à Haïti, qui se constituera en un pouvoir qui contrôle et réprime les autres pouvoirs au regard des attentes et besoins des Haïtiens.

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