Droits Humains

L’Union européenne prévoit des sanctions pour les auteurs de graves violations des droits humains

(TripFoumi Enfo) – Il existe désormais un dispositif qui permet de sanctionner les auteurs de graves violations des droits humains dans le monde. Alors qu’elle s’exprimait à l’occasion du 72e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’ambassadeur de France a effectué ce rappel notamment aux militants haïtiens auxquels un hommage a également été rendu. Une marque de respect survenue « face à la montée de la violence », peut-on lire dans sa déclaration du 10 décembre 2020*

Qu’ils s’agissent de personnes, d’entités ou d’organismes, du moment qu’il est question de graves violations des droits de l’homme et de graves atteintes à ces droits; des sanctions peuvent être prises et ce, peu importe l’endroit où l’acte a été commis.

Le 7 décembre 2020, le Conseil des Droits de l’homme a établi un régime mondial de sanctions en matière de droits de l’homme par l’adoption d’un nouveau règlement. Ainsi, « avec ses partenaires de l’Union Européenne », la France dit saluer l’adoption de ce nouveau dispositif auquel elle a « activement contribué ». Dispositif qui fait que dorénavant des formes graves de violations des droits de l’homme ou des atteintes à ces droits comme les arrestations ou détentions arbitraires, la torture, les exécutions extrajudiciaires… ne seront plus impunies.

Le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell en est lui-même satisfait. Pour lui, le message envoyé aux responsables et complices de ces violations ou atteintes demeure clair : « il y aura des conséquences ». Sans compter que punir les coupables revient à consolider la mission dudit Conseil, à savoir renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme autour du globe.

Ceci a amené le consulat français à louer le combat courageux des militants haïtiens. Ces derniers, a-t-il mentionné à travers les lignes de sa déclaration, « mènent en Haïti un combat courageux pour la défense des droits fondamentaux de la personne ». Une autre façon pour la patrie des droits de l’homme de dire qu’elle constate la montée de la violence.

Élue à l’Assemblée générale des Nations-Unies en octobre dernier pour un mandat de trois ans (2021-2023), la France, « conformément à ses engagements » promet de défendre trois priorités. À savoir, « la promotion des droits des femmes et des filles, dont les droits à la santé sexuelle et reproductrice ; la protection des défenseurs des droits humains ; la protection de la liberté d’information et de la liberté de la presse ».

À rappeler que ce même 10 décembre les États-Unis ont sanctionné Fednel Monchéry et Joseph Richard Duplan qui, tous deux, ont été respectivement ancien directeur général du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales et Délégué Départemental de l’Ouest lors de la Présidence de Jovenel Moïse.

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