Santé Publique

La femme d’une des victimes de l’hôtel « Ti Niche » accuse les responsables de l’hôpital CITIMED de retenir son mari de force

(TripFoumi Enfo) – Et les responsables de l’hôpital et le propriétaire de l’hôtel où a lieu le drame dans la nuit de jeudi 17 à vendredi 18 décembre 2020 sont de mèche. Mamoune Saint-Juste, épouse de Joël Saint-Clair qui se révèle être l’une des victimes n’a pas caché sa rage vis-à-vis des employés de l’hôpital Citimed. Lesquels ont refusé de la laisser pénétrer l’enceinte de ladite institution.

Pour Mamoune, c’est le maître d’hôtel qui en a personnellement intimé l’ordre. Et histoire de lui obéir au doigt et à l’œil, ces derniers « sont allés jusqu’à saisir le téléphone de Joël » avec lequel il est alors devenu impossible de communiquer. Or, il leur faut le malade, continuait-elle de persister soutenue par d’autres proches de l’employé de « Ti niche » depuis maintenant 8 ans.

Également père d’un fils de 12 ans, Joël Saint-Clair est victime de « maladie fétiche », a déclaré sa femme persuadée que les médecins ne pourront rien faire pour lui. De ce fait, s’il est mort, tous ceux qui l’ont empêché de l’emmener avec elle seront responsables de la vie de ce jeune adolescent. D’autant plus que « Joël vient d’enterrer un frère à lui il y a 2 semaines. »

Toutefois, le directeur exécutif de l’hôpital Citimed, le Dr James Almazor est convaincu du contraire. État d’inconscience pour certains, difficulté respiratoire pour d’autres, taux de glycémie particulièrement élevé… « Selon les symptômes présentés, il s’agit d’une intoxication probablement à un gaz », a-t-il fait savoir.

D’ailleurs, a précisé Dr Almazor, ce sont tous des cas qu’il n’a jamais reçu auparavant. 4 victimes dont 3 garçons et une fille qui récupéreront bientôt, espère monsieur.

Quant au malade concerné par les plaintes de proches parents, il est dorénavant hors danger. Il ne se souvient pas des évènements de l’incident, car ayant perdu connaissance. Mais il a très bien informé que ce n’est pas du tout une grande première à l’hôtel. À la seule différence, il n’y avait pas eu de morts la fois précédente.

C’est aussi lui qui a informé de l’heure du drame. Il était entre minuit et une heure du matin quand le vent de panique a soufflé sur l’hôtel « Ti niche » ce 18 décembre 2020. Suite à quoi, 7 personnes ont été conduites de toute urgence à l’hôpital. Cependant, le docteur James Almazor a souligné que seulement 4 patients ont été conduits à son institut hospitalier. Parmi lesquels, Joël Saint-Clair.

Outre ces personnes, 3 morts ont été comptés. Le premier cadavre a été retrouvé dans une salle de bain. Et les deux autres, soit celui d’un homme et d’une femme, dans une Rav4. La femme de l’homme retrouvé dans la voiture a laissé entendre que son mari était sorti régler un je-ne-sais-quoi depuis (hier soir jeudi) et qu’il n’était pas rentré.

Rappelons que c’est le second scandale qui entoure un hôtel en moins d’un mois. Le dernier concernait l’ex-ministre de la communication, Guyler C. Delva disparu puis retrouvé 3 jours après dans un hôtel à Pétion-Ville.

Qu’en est-il réellement du mode de fonctionnement des hôtels qui se retrouvent pratiquement à chaque coin de rue ? Quelles sanctions prévoient les autorités compétentes pour les plus rebelles ? Aucune note n’a été communiquée là-dessus. Aucun message du ministère du commerce qui pourtant a la charge de réguler le fonctionnement des entreprises qu’elles soient petites, moyennes ou grandes avant leur lancement officiel sur le marché.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker