société

Haïti coule sous les immondices en ce début de 2021

(TripFoumi Enfo) – La République d’Haïti qui jadis fut la perle des Antilles offre une triste réalité à travers ses rues et surtout ses principaux chefs-lieux départementaux et des artères dites stratégiques qui continuent de couler sous des tas de fratras.

Une visite dans des grandes villes telles que Cap Haïtien, Gonaïves, Port de Paix, etc. laisse un constat des plus sombres. Toutes les rues sont remplies de fatras, les canaux d’écoulement des eaux usées obstruées, des carrefours pouvant faciliter la circulation bloqués, etc.

L’image de Carrefour Gérald Bataille à des centaines de mètres du SGNRS en dit long. L’axe menant vers caradeux devient un calvaire pour les usagers sous les yeux complices de ces dirigeants qui ont pour mission de ramasser et de traiter les résidus solides.

S’il faut apprécier les efforts de certaines municipalités à travers leur service de voiries, il faut réfléchir longtemps pour se demander quel est le rôle de cette institution dirigée par Eude Lajoie qui ne peut même pas assainir son environnement immédiat.

Un autre axe menant vers Maïs Gâté où se trouvent loger les deux grandes institutions de santé : le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) et la Croix Rouge Haïtienne est dans une situation d’insalubrité intolérable.

Que dire de l’intersection menant à l’aéroport international Toussaint Louverture, porte d’entrée de la République ? On regarde avec tristesse ces policiers qui assurent la circulation et le contrôle de la zone travailler à une dizaine de mètres d’une pile de fatras dont les passants en véhicules ne peuvent pas respirer l’odeur nauséabonde.

Il faut cet éveil de la conscience collective pour dire non. Cette situation d’insalubrité généralisée dans le pays doit être stoppée pour apporter des éléments de solutions durables et non cosmétiques.

Il faut juste apprécier les conditions dans lesquelles des milliers d’élèves respirent ces odeurs infectent à Gérald Bataille pour prendre un tap-tap pour se rendre à l’école.

Notre environnement et notre santé ne sont plus de la responsabilité des autorités. Et l’on se demande est-ce que ces fatras qui jonchent toutes les rues ne tuent pas beaucoup plus que d’autres maladies qui font le choux gras des autorités sanitaires ?

Nous espérons qu’un niveau de conscience dite collective sera dégagé pour faciliter un cadre de vie où l’haïtien pourra vaquer librement à ses occupations.

Après l’insécurité ce sont les fatras qui freinent la circulation des gens. Car, pour préserver sa santé mieux vaut rester chez soi en attendant l’ouverture des autres espaces qui pourraient faciliter une état de santé dit raisonnable à travers un environnement qui facilite les déplacements.

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