(TripFoumi Enfo) – La République vit des heures difficiles. Une crise politique aiguë qui perdure depuis des décennies. Une violence aveugle qui n’épargne aucun citoyen et une conscience collective qui disparaît. Entre kidnapping et le départ de Jovenel Moïse, une sensation négative, de peur, de déjà vues, et probablement, une tuerie annoncée pour une fois de plus refaire 1915.
Le cœur serré des citoyens commencent à regagner leur commune d’origine par peur des messages qui circulent sur les réseaux sociaux. Serait-ce un massacre planifier pour une fois de plus faciliter l’arrivée des forces étrangères sur le sol national.
Les nouvelles vont vite et la peur s’installe dans les foyers. Les rumeurs les plus folles et probables de tuerie ont tendance à augmenter encore plus le stress. En plus du nouveau coronavirus, du kidnapping et cette misère chronique, l’haïtien doit craindre le pire à l’approche du 7 Février.
Entre une opposition politique plurielle qui ne peut et ne veut pas accorder leur violon, un Président qui n’écoute plus la population et les gangs armés qui se déconcentrent, des jours beaucoup plus difficiles que d’autres s’annoncent.
Dans certaines villes du pays, la population se mobilise et elle essaye par tous les moyens de se protéger. Les commissariats n’arrivent plus à travers leurs policiers à protéger et servir.
De cette opposition qui annonce la couleur et cette Présidence qui s’obstine, quelle alternative pour cette population ?
Gonzague Day, le nouvel homme fort au sein du Ministère de l’intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) annonce déjà les couleurs aussi tristes que réalistes. Mais, comme toujours chacun s’en remet à son Dieu pour dire qu’il est Grand.
À quand un sursaut de conscience pour dire construisons l’avenir ?
Nous attendons le blanc pour résoudre nos problèmes, mais après les déchirures, destructions et toutes autres formes de violence pour une date, le 7 Février 2021.
La Présidence de Joe Biden saura t-elle résoudre les problèmes de la République d’Haïti?
