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Le mandat de Jovenel Moïse est très bénéfique à certains médias et journalistes

(TripFoumi Enfo) – Si vous aviez entendu des médias et journalistes chanter des strophes d’honneur à l’endroit de Jovenel Moïse au moment des élections de 2015 et de 2016, ce n’était pas chose vaine. Pendant que la population croupit dans la misère la plus abjecte, ces médias et journalistes tirent de mirobolants bénéfices du mandat de « Nèg bannan nan ».

Dès l’arrivée de Jovenel à la présidence, des journalistes ont été nommés dans l’administration publique, ce qui constituait une récompense envers eux pour le travail bien accompli. Et véritablement, ils n’ont pas aidé la population à faire le bon choix, mais se sont créés un couloir pour tirer profit au détriment des plus démunis.

Avec la fameuse caravane du changement, projet phare du président qui a marqué le début de son mandat, les grands médias de la capitale sont sortis avec le gros lot. Pour des travaux, qui sont jusqu’ici inachevés et mal réalisés, ces médias bénéficient de fortes sommes d’argent afin de diffuser des spots à caractère propagandiste.

Aujourd’hui, après que toutes ces sommes aient été dépensées, la population haïtienne confrontent aux mêmes problèmes, pour ne pas dire pire… les médias, ainsi que certains leaders d’opinion remplissent leur poche, laissant tout un peuple dans la m**de.

Les photos de plusieurs fiches d’allocations de fonds à certains médias ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités parlaient de surfacturation.

Si certains médias se mettaient à critiquer le gouvernement pour qu’il puisse fournir de bons services à la population, d’autres s’adonnaient à proposer des têtes pour devenir ministres, directeurs généraux, consultants, attachés de presse etc.

D’ailleurs, en ouvrant bien les yeux, c’est possible de remarquer le média qui a eu le plus de journalistes dans les différents gouvernements de l’administration de Jovenel Moïse.

De secrétaire d’État à ministre, ce journaliste qui n’analyse jamais les conjonctures avec des lunettes objectives a pu beaucoup jouir, dont des détournements de fonds publics, à croire les récentes révélations d’un de ses anciens collègues.

Pour des travaux non-fournis, non-justifiés, certains journalistes reçoivent mensuellement un chèque de l’administration, tandis que chaque mois des employés de l’État foulent le macadam, observent des jours de grèves pour réclamer des arriérés de salaire.

Il existe, non loin de nos tympans, des journalistes qui présentent des journaux et qui sont aussi employés au ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Pire, c’est que ces journalistes réalisent des reportages pour le ministère auquel il travaille. Problème d’éthique!

L’affaire Molira peut nous aider à mieux comprendre comment ils sont cruels certains journalistes.

Molira, fille d’un ministre, adolescente de 17 ans, en difficulté financière pour prendre soin de son enfant, a connu des relations avec un journaliste très connu de la République. Selon les révélations de l’adolescente.

Après avoir dénoncé son père qui n’a pas connu son existence, pour la forcer à se taire, le ministre aurait donné une somme de 40,000 gourdes au journaliste pour passer à Molira afin que cette dernière finisse par taire le dossier.

Méchant est ce journaliste, il a proposé à la fille de 17 ans de coucher avec lui. Ce qui aurait été fait, selon les allégations de la demoiselle. Ainsi, le journaliste a non seulement trompé la fille mais l’a violée, puisqu’elle était mineure à l’époque. Donc, elle n’avait pas de consentement.

Jusqu’à date, ce journaliste circule et présente un journal, fait de la grande gorge, orientant l’opinion publique dans des directions exigées par ses patrons qui sont dans le gouvernement en place.

Ne vous étonnez pas, si en écoutant une émission d’opinion, le journaliste/présentateur change de sujet après une courte pause. C’est peut-être un appel au respect de la ligne des autorités du gouvernement qui leur exigent une position mitigée et la prolifération de la confusion.

Tout cela, ajouté aux raisons qui ne sont pas mentionnées, confirme pourquoi certains médias sont réticents à l’idée de couvrir les mouvements des Petrochallengers et de l’opposition politique.

Il faut aussi mentionner qu’ils ont voulu remuer ciel et terre pour discréditer le mouvement Petwokaribe, parce qu’en cas de procès plusieurs patrons pourront se retrouver en prison.

Enfin, la position des médias d’aujourd’hui ne saurait être différente, en dépit de la misère, de l’insécurité et de la corruption qui bat son plein… ils ont, pour la plupart, un pot rose qui dévalise l’État à leur profit.

N.B, “Molira” est un nom d’emprunt.

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