Le département d’État américain hausse le ton, le palais national crie à l’ingérence
(TripFoumi Enfo) – Les récentes déclarations du département d’État américain par l’organe de sa Secrétaire Adjointe, Julie Chung autour du projet dictatorial du Jovenel Moïse, n’ont pas plu au palais national qui crie à l’ingérence.
Abordant la situation d’Haïti, le département d’État américain s’est dit “alarmé par les récents actes autoritaires et non démocratiques – des révocations et nominations unilatérales de juges de la cour de cassation ainsi que les attaques contre les journalistes”.
Offusqué, Patrick Crispin a réagi pour dire que :”Haïti n’a pas de leçons à recevoir de l’étranger, qui n’a pas à s’ingérer dans la politique intérieure du pays”. Et selon le conseiller de Jovenel Moïse, la récente sortie du département d’État américain est une violation flagrante de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires.
Malgré son illégitimité, Jovenel Moïse s’est accroché au pouvoir, en piétinant l’article 134-2 de la constitution haïtienne disposant la fin de son mandat. Pour plus d’un, c’est dû au support de l’international. Ce que rejette catéchétiquement Crispin affirmant que :”ce n’est pas la communauté internationale qui tient M. Moïse au pouvoir, mais plutôt le peuple haïtien qui a confiance en lui”.