(TripFoumi Enfo) – Il est à remarquer que les policiers membres du groupe de pression fantôme 509 sont radicaux dans leurs agissements, mais c’est bien l’expression de leur frustration considérant le traitement des policiers par le haut état major de la PNH. Au lieu de traiter les différends pacifiquement, Léon Charles choisit la voie de la force, qualifiant, ainsi que les États-Unis, les policiers de criminels.
Alors que, à reprendre la préoccupation de plusieurs citoyens, les gangs armés fédérés ne sont jamais traités de la sorte. D’ailleurs, un rapport de l’Organisation des Nations-Unies a notifié que le taux de criminalité a réduit avec la création de G9, mais les enlèvements ont augmenté.
Pourtant, la fédération des gangs armés complique la situation et que les élections ne pourront avoir lieu en bonne et due forme sans leur démantèlement, et les policiers du groupe « fantôme 509 » , traités de criminels, foulent le macadam pour exiger ce qui paraît bien juste.
Il est à rejeter toute tentative de placer fantôme 509 dans la même catégorie que G9 an fanmi e alye, quoiqu’ils sont tous les deux armés.
Le premier est constitué de policiers qui recourent à la rébellion dans le but de requérir un minimum respect à leurs frères d’âme, un traitement plus digne.
Tandis que, le second est un ensemble d’associations de bandits armés qui ont pris en otage de paisibles citoyens dans les quartiers défavorisés afin d’y installer leur quartier général, pour des raisons purement électoralistes.
En dépit du fait que les revendications des policiers fantôme 509 soient justes, cela n’empêche qu’ils soient traités de criminels… alors que, les bandits qui sèment la terreur et qui font partie du G9 n’ont jamais eu ce traitement.
Peut-on ainsi dire que c’est dû à la connivence qui existe entre ces bandits et des hommes forts du pouvoir en place, comme rapportent plusieurs organisations de défense des droits humains ?
