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La gangstérisation des quartiers populaires est une stratégie électorale du pouvoir

(TripFoumi Enfo) Au cœur d’un duel ouvert avec d’autres leaders de l’opposition politique, dont Youri Latortue et Réginald Boulos, Moïse Jean-Charles continue de tacler Jovenel Moïse l’accusant d’être responsable de la gangstérisation des quartiers populaires.

À croire le leader de Pitit Dessalines, l’occupant du palais national ne compte pas se dissocier du système comme il veut faire comprendre, d’ailleurs “youn nan estrateji pouvwa a te mete an plas pou kore sistèm nan, se jwe sou malsite jèn yo, nan ba yo zam pou te ka fè fo eleksyon”.

Et le natif de la commune de Milot de continuer pour imputer au truvien la responsabilité des violences qui hantent les quartiers défavorisés en disant que :”se sa k bay vyolans nan peyi a, sitou nan geto yo”.

En ce sens, le Parti Politique Pitit Dessalines, qu’il dirige, condamne ce qui s’est passé à Bél-air. Ce jeudi 1er avril 2021, les bandits armés fédérés sous le nom G9 ont attaqué les civils à Bél-air.

Face à la détérioration de la situation, mis à part du fait que le pouvoir est accusé de complicité par Jean-Charles Moïse, l’international n’est pas non plus innocent, scande l’ancien sénateur du département du Nord.

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