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Monferrier Dorval, Grégory Saint-Hilaire et Samul Mical, les grands absents à la fête de l’Université

(TripFoumi Enfo) – Ce 18 mai, on célèbre la fête du Drapeau et de l’Université en Haïti. Une occasion pour nous rappeler qu’il y a des noms effacés sur la liste des chairs qui pensent, qui réfléchissent et qui proposent des choses pour une autre Haïti.

C’est aussi l’occasion pour nous interroger sur la lenteur de la justice par rapport aux meurtres de l’avocat et professeur, Monferrier Dorval, de l’étudiant finissant à l’École Normale Supérieure (ENS), Grégory Saint-Hilaire et l’étudiant de la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV), Samul Mical.

Ces trois assassinats ont été révélateurs parce qu’ils ont permis aux Haïtiens en général, et aux universitaires en particulier de comprendre combien la solidarité fait défaut chez eux et comment la mort circule à petite tenue dans tous les interstices de la région métropolitaine et ses communes limitrophes.

La fête de l’Université est célébrée, si célébration il y en aurait, sans ces noms, sans ces âmes à l’exécution
desquelles il aurait dû y avoir des levées de boucliers et ce, jusqu’à ce que justice leur soit rendue.

Que peut l’Université quand elle se rallie à la cause d’un pouvoir qui assassine des vies, qui contrôle, gaspille les avoirs de l’État ? Que peut l’institution universitaire dans le cadre de la lutte pour le changement du pays ?

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