La Presse

«Nan dezameman ki gen pou fèt la, gen kèk mikwo ki dwe konfiske», estime l’Ing. Moreno Jean-Baptiste

(TripFoumi Enfo) – Selon Moreno Jean-Baptiste, ingénieur en informatique, sous peu, des journalistes afficheront la valeur de leur micro en fonction de chaque service. Dans un tweet publié ce 23 juin 2021, il estime que lors du désarmement prévu en Haïti, il faut confisquer certains micros.

Le micro d’un journaliste peut construire et il peut tout aussi détruire. Certains journalistes se livrent dans une bataille de diversions sans limite. D’autres se donnent pour mission d’attaquer ou de blanchir avec ce matériel de travail, sensible, fragile et percutant. Et très bientôt, ces accapareurs de la presse afficheront un prix sur leur micro et en fonction du service désiré, la personne saura quoi faire, à croire l’ingénieur.

«Si anyen pa fèt, nan yon ti tan tou kout ou pral jwenn jounalis ki pral mete pri mikwo yo anliy.», écrit dans un premier temps M. Jean-Baptiste, l’animateur de l’émission «Tout pou Ayiti» sur TripFoumi Enfo. Après, il poursuit pour préciser ce qu’il faudra payer pour chaque service. «Divèsyon: 1 000 dola. Frap: 5 000 dola. Lavaj: on pòs konsiltan. Silans: on machin». Et au final, Moreno Jean-Baptiste a souligné à l’encre forte que ces journalistes doivent être mis de côté lors du désarmement prévu dans le pays, arguant que tous les bandits sont des bandits, qu’il porte une arme ou un micro: «Nan dezameman ki gen pou fèt la, gen kèk mikwo ki dwe konfiske. Bandi a zam, bandi a mikwo, tout se bandi.».

Notons qu’ils sont très nombreux les journalistes qui passent à côté de leurs missions et qui défendent des intérêts contre la population. Critiqués, leurs noms sonnent forts sur les réseaux sociaux. Si Moreno Jean-Baptiste n’a pas cité de nom, qui devrait faire partie de cette liste de journalistes, considérés comme des bandits à micro?

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