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Référendum: Un étudiant haïtien en Guyane française, sauvé de justesse de la fureur des partisans du PHTK

(TripFoumi Enfo) – Certains sont prêts à tout utiliser pour contrecarrer le référendum de Jovenel Moïse. D’autres, tombés d’accord avec ce projet, s’apprêtent à faire autant, mais pour le faire accepter. C’est ainsi que l’étudiant haïtien en Master Il en Guyane Jean James Junior Jean Rolph, s’y opposant, a failli laisser sa peau lors d’une réunion organisée par les partisans du pouvoir en place.

L’incident s’est produit le 16 juin dernier. “J’ai reçu l’invitation à participer à cette réunion où des éléments de l’équipe au pouvoir allaient faire la promotion pour la nouvelle constitution voulue par le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK)”, raconte le jeune homme.

“Accompagné d’autres camarades, je m’apprêtais à crier “à bas Jovenel Moïse et à bas ce projet inconstitutionnel”, continue le Jérémien, ancien étudiant de la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) de l’Université d’État d’Haïti (UEH).

C’est avant quelques minutes de la tenue de la rencontre que Jean James Junior Jean Rolph, ainsi connu, a failli être tué. “J’étais sur place avant l’heure en vue de sensibiler des personnages à boycotter cette réunion”, détaille-t-il.

Furieux, les organisateurs s’en sont pris à lui violemment et l’ont frappé.” Je fais tout ce qui est possible jusqu’à ce que je m’échappe entre leurs mains. En courant, j’ai été servi d’un coup de pierre”, se rappelle-t-il.

Il a cité les noms de André Yves Rameau et John Rameau, réspectivement père et fils, deux propagandistes de la nouvelle constitution, qui, tout en l’accusant de voleur et de kidnappeur, l’ont tabassé dans cette affaire.

Après s’être fait soigner, Jean James Junior Jean Rolph entend porter plainte contre ses agresseurs. “J’ai des vidéos à l’appui, déclare-t-il comme pour crier une victoire judiciaire même avant les démarches.

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