Sécurité

Au revoir, camarades Netty et Diego, mais gardez toujours votre poignard!

(TriFoumi Enfo) – La nouvelle arrive et agite tout le pays. Diego Charles et Marie Antoinette Duclaire sont assassinés : mal nous en prit. Du moins, moi pour être sûr. En 2016, J’ai pu découvrir Netty à l’émission de “Vive Haïti” sur la radio Télé Pacific. À cette époque, je n’avais pas encore étudié le journalisme, métier pour lequel je me passionne. Netty, aux côtés des autres animateurs, avait toujours le jugement droit.

En ce qui a trait aux commentaires relatifs aux grands titres parus dans le journal “Le National”, la sociologue s’assurait toujours de chosir les mots à travers lesquels sa vision pour une Haïti autre atterit sans détour. On aurait dit qu’une Haïtienne dont même la chair est collée par le sang de ses ancêtres. Sociologue, je dis ?

Oui, c’est au cours de cette émission que j’ai appris qu’elle était sociologue, discipline que j’étudie actuellement. Antoinette avait, à mon avis, tout ce qu’il fallait pour être appréciée de ceux et de celles qui rêvent d’un autre pays. Ses analyses, je les aimais.

Donc, elle occupait une place à part dans tout ce que je pourrais admirer, humain et autres confondus. Je me souviens encore de l’une de ses répliques face à Rudy Hériveaux, ce manœuvre politique, lors d’une “émission baptisée “breakfast entre nous.” Madame ne se laissait en rien intimidée. Elle disait tout haut ce que les autres panélistes n’auraient jamais osé dire tout bas.

Quant à Diego Charles, il possédait cette manie de faire parler les politiciens haitiens et c’est par sa façon de réaliser ses entretiens. En fait, Je prenais un plaisir d’écouter le journal de 20h “de la radio vision 2000” lorsque Jean Thony Lorthé et Yandy Frantz Fidel le pésentaient.

Je prenais aussi le temps d’apprécier ses différents reportages, les uns plus beaux que les autres. L’homme était aussi rédacteur. Rédaction ? Monde que j’aime ! Son passage à Gazette Haïti aura marqué les esprits, notamment ceux dans le milieu médiatique.

Diego et Netty, je ne vous ai jamais rencontré physiquement. Mais, votre ligne de combat pour un pays pour tous les Haitiens restera celle sur laquelle je marche. Au revoir, camarades, mais tenez ferme votre poignard, car la justice, c’est pour bientôt !

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