(TripFoumi Enfo) – La Police Nationale d’Haïti (PNH) a enfin avoué que plusieurs de ses agents auraient participé à l’assassinat de Jovenel Moïse. C’est le DG a.i de l’institution qui en a fait l’annonce selon les témoignages de plusieurs Colombiens détenus interrogés dans le cadre des enquêtes y relatives.
Plusieurs de ces anciens militaires colombiens arrêtés dans le cadre des enquêtes relatives à l’assassinat de l’ancien chef de l’État ont insisté sur le fait que des officiers influents les ont autorisés à entrer dans l’enceinte de la résidence de Jovenel Moïse. À leur arrivée, plusieurs agents de la PNH y étaient déjà remarqués.
À en croire les membres de ce commando étranger, comme l’a révélé El Tiempo, la porte du bâtiment était déjà ouverte quand ils sont arrivés. “C’est un haut gradé de la PNH qui avait intimé l’ordre aux agents de la place d’ouvrir la porte par un appel téléphonique”, ont révélé les ex-militaires.
À cet effet, Léon Charles, commandant en chef de l’institution policière, a annoncé lors d’un point de presse tenu le mardi 20 juillet avoir arrêté deux policiers et un autre individu identifiés respectivement aux noms de Boni Grégoire, Clifton Hyppolite et Dominique Cauvin, tous suspectés d’avoir leurs mains trempées dans le sang de l’ancien président désormais défunt.
Selon ses propos, le citoyen Dominique Cauvin « a assisté à toutes les réunions pour planifier l’assassinat du président de la République. Ces réunions ont été organisées avec Reynaldo Corvington, qui a déjà été capturé ». Un grand coup de filet de l’institution dont la devise est de protéger et servir.
Par ailleurs, le directeur a.i des forces l’ordre révèle que trois ressortissants vivants aux États-Unis ont financé l’acte. Il a déclaré avoir demandé au FBI de l’aider à les localiser. « Nous avons demandé au FBI et aux autres entités qui travaillent avec nous de nous aider à les localiser », a t-il déclaré.
