Justice

Assassinat de Jovenel Moïse: Un mois après, l’enquête se poursuit

(TripFoumi Enfo)- 7 juillet-7 août fait exactement un mois depuis l’assassinat du président de la République, Jovenel Moïse chez lui à Pèlerin 5. Plus d’une quarantaine de personnes sont déjà arrêtées par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans le cadre de ce dossier et plusieurs autres sont activement recherchées pour leur présumé implication.

Haïti s’est réveillée dans la matinée du 7 juillet 2021 avec la nouvelle de l’exécution du 58ème président d’Haïti, Jovenel Moïse. La nouvelle est tombée comme un couperet. Les médias nationaux et internationaux en parlent. Le Premier ministre démissionnaire, Claude Joseph, quelques heures après, a annoncé que tout est sous contrôle. Au cours de cette même journée, plusieurs étrangers qualifiés de mercenaires ont été appréhendés, prétextant que ces derniers sont ceux qui ont ôté la vie au dauphin de Joseph Michel Martelly.

Le Président colombien, Ivan Duque, ne tarde pas à réagir en confirmant que les “mercenaires” arrêtés en Haïti, à l’exception de deux autres, sont effectivement des soldats retraités de l’armée colombienne. Des journaux colombiens ont mis à l’index Claude Joseph comme le principal auteur intellectuel du crime. Ces médias ont cité d’autres noms qui sont, pour le moment, sous les verrous.

Martine Moïse, la femme du président tué, sortie blessée au cours de cette attaque armée, a été transportée à l’hôpital par les agents de la police nationale d’Haïti, selon les informations disponibles. Pour recevoir un meilleur soin que nécessite son cas, Martine Moïse a été transférée à l’hôpital aux États-Unis. Quelques jours après, une voix qui serait celle de la femme du président sur son lit d’hôpital confirme que ce sont les mercenaires qui ont tué son mari.

Le 23 juillet 2021, les funérailles du président Jovenel Moïse ont été chantées au Cap-Haïtien. C’est dans un climat de tension qu’avaient eu lieu ces obsèques du patron de l’Agritrans en présence de sa femme, ses fils et quelques personnalités publiques.

Les autorités policières haïtiennes ont dû attendre 27 jours pour que ce dossier soit transféré au cabinet d’instruction pour les suites judiciaires nécessaires. Au moins trois juges d’instruction ont dit non à ce dossier. En attendant, comme le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Monferrier Dorval, l’étudiant Grégory Saint-Hilair et les journalistes Antoinette Duclaire, Diego Charles et autres, l’enquête se poursuit.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker