(TripFoumi Enfo) – Ce n’est un secret pour personne que le pays ne donne plus l’envie de vivre à cause de sa situation sécuritaire, notamment les cas d’assassinat, des vols à main armée, des enlèvements contre rançon et des bandits armés qui décident le droit de vie et de mort sur tout ce qui bouge sans aucune contrainte policière. Ainsi, la faiblesse des forces de l’ordre dûment constatée, Léon Charles, commandant en chef de la PNH, rassure la population haïtienne que « la durée de vie d’un bandit ne dépasse pas trois ans ».
« La place d’un bandit, c’est derrière les barreaux et la police continuera de monter des opérations pour les traquer, promet Léon Charles. « Les bandits qui veulent faire la loi, il faut qu’ils sachent qu’ils sont des hors la loi. La durée de vie d’un bandit ne dépasse pas les 2 et 3 ans. Djed Wilme, Grenn Sonnen où sont-ils ? », rappelle le numéro de la PNH aux bandits, indiquant qu’ils vont rejoindre les autres chefs de gangs déjà tués dans le temps s’ils continuent d’exercer leur activité de banditisme.
Le DG de l’institution policière affirme que la police ne va pas arrêter de traquer les bandits, dont ceux du gang “Krache Dife” qui sèment la terreur dans la capitale. « Krache Dife spécifiquement a tué pour nous 5 policiers et attaqué 4 commissariats. Depuis deux mois, la police monte des filatures et le bandit Manino n’est plus », affirme le directeur général de la PNH expliquant que « c’est ce chemin qui est tracé pour tous les bandits qui veulent faire peur à la population ».
Le Directeur Général de la PNH affirme aussi qu’il a déjà identifié tous les endroits où les bandits sèment la terreur. Ce qui n’est pas une nouvelle puisqu’il est connu de tous que les quartiers de Village-de-Dieu, Fontamara, Croix-des-Bouquets, Martissant et entre autres coins de la capitale sont tous assiégés par des bandits armés. Le commandant en chef de la PNH informe aussi que son institution est sur le point de prendre toutes les dispositions contre toutes attaques au bas du centre ville et les menaces sur les prisons.
