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Les conséquences des mauvais choix de Jovenel Moïse planent encore sur Haïti

(TripFoumi Enfo) – Il nous faudra peut-être plus d’un siècle pour effacer le mal que nous ont infligé Jovenel et ses sbires de ses nombreux cabinets ministériels, de la presse et du secteur privé.

Encore aujourd’hui, Haïti paie les frais des mauvais choix du Truvien qui n’a pas pu se protéger en dépit du fait qu’il se croyait détenteur de tous les pouvoirs, tout juste “Aprè Dye”. D’ailleurs, il l’avait lui même déclaré d’un ton arrogant “Aprè Bondye pa gen moun ki gen plis pouvwa pase m nan peyi sa”.

De la fédération des gangs armés, nous appuyant sur un rapport du RNDDH, passant par le choix de programmes bidons orchestrés en dehors de toute implication des institutions publiques et républicaines, pour arriver à la coupure de certains contrats dont l’objectif était purement la satisfaction de son égo, Jovenel Moïse finit par être assassiné et laisse derrière lui un pays mourant.

  1. Les bandits armés s’affirment davantage et prennent plus d’espaces que c’était presqu’officiel le temps de son administration. Il y a des sentiments de revanche qui débordent du côté de ses hommes, ce, valant que cela soit perçu comme instruments d’un certain président pour ses causes voilées.
  2. Passant outre les institutions républicaines avec des programmes déjà bidons voudrait dire uniquement que c’est scellée la volonté de les affaiblir. Parce que, tout projet ayant un caractère permanent, doit passer par les institutions pour l’assurance de leur pérennisation. Karavàn chanjman est l’un des innombrables projets bidons qui montrent que l’ancien entrepreneur n’a jamais visé vraiment un changement, mais que son nom soit glorifié pour les quelques années qu’il avait à passer au pouvoir.

C’est un choix facile, et c’est pris par plusieurs leaders politiques accédés au pouvoir sans vraiment de programme, de vision, d’idéologie.

  1. Enfin, il nous faut nous demander la raison réelle de la coupure du contrat de certains entrepreneurs, dont Dimitri Vorbe, avec l’État. Disons que couper des contrats léonins est bon, mais ne nous faudrait-il pas envisager de meilleures voies avant de céder à la sensation, à l’égo et la sur-estimation de soi. Aujourd’hui, le peuple patauge dans le noir. Tout ceci est la conséquence du choix de Jovenel Moïse.

Alors, tout ce qu’il y a à dire, les principaux axes ou angles paraissant tangibles et observables sont : l’affichage de certains bandits aux côtés d’un élu, ce, sans gène, tout en contrôlant des zones caractérisées par des mouvements populaires, de résistance ; la non-institutionnalisation de ses programmes conduisant à des dérives, de corruption et à des déficits budgétaires et enfin au choix de plonger le peuple dans le noir, en mettant frein à des contrats d’électricité sans un plan de redressement de la barre.

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