À la une

Port-au-Prince sombre dans le cahos

(TrirpFoumi Enfo)- Les gangs armés assiègent Port-au-Prince depuis plusieurs jours. Tôt ce mardi 26 octobre, des membres du puissant groupe criminel dénommé “G-9 fanmi e alye” ont fait chanter leurs armes au bas de la ville de la capitale haïtienne. C’est un pays en guerre, on dirait.

Pour la deuxième journée de grève lancée par le secteur syndical de transport en commun, les activités restent au point mort. Écoles, églises, institutions publiques et privées gardent leurs portes fermées. C’est une ville fantôme.

Les rues de Port-au-Prince sont privées des vrombissements de véhicules, même les chauffeurs de taxi-moto n’y sont pas. Seuls les plus braves et les plus curieux sont remarqués sur la chaussée. Ce mouvement baptisé “fèmen peyi” vise à protester contre la pénurie de carburant et l’augmentation de l’insécurité et des cas répétés de kidnapping dans le pays.

C’est le même constat pour plusieurs villes de province. À Petit-Goâve, à Saint-Marc, à Delmas, à Pétion-Ville et à Ouanaminthe, toutes les activités sont mises à l’arrêt. Haïti se meurt à petit feu. Où sont passées les autorités face à une telle situation ?

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker