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Un pays mourant

(TripFoumi Enfo) – C’est un pays mourant, Haïti. Alors que la population est livrée à elle-même, les autorités du pays, quant à elles, se la coulent douce. Depuis plusieurs mois, presque toutes les activités fonctionnent au ralenti et ce, dans tous les coins et recoins du pays.

Dans plusieurs quartiers d’Haïti, les gangs armés se sont montrés très puissants. Puissants tels qu’ils peuvent mettre à l’arrêt tous les dix départements du pays comme bon leur semble. À Martissant, à Croix-des-Bouquets et au bas de Delmas, des criminels notoires ont mis en ôtage presque tout le monde qui s’y aventure. Qui s’y frotte s’y pique. La règle pour ses hommes armés.

La capitale haïtienne où loge la majorité des grandes institutions du pays donne une vue à ne pas regarder. A chaque coin de rue, des monticules de déchets s’y installent. Des égouts à ciel ouvert sont partout. Il faut savoir jouer à la marelle si on veut circuler dans ces artères.

Tenaillée par la misère la plus abjecte, Haïti risque de connaitre des jours pires avant sa mort. Dans les supermachés, les prix des produits de première nécessité grimpent. Les prix du transport en commun sont triplés. Une situation qui, sans nul doute, affecte la population haïtienne.

La dernière goutte d’eau, c’est la pénurie de carburant qui persiste dans le pays depuis environ 3 mois. Dans certaines zones, un gallon de gazoline se vend à 3 mille gourdes, c’est-à-dire envion 30 dollars américain.

Des institutions comme radios, télévisions, hôtels, banques commerciales, hôpitaux, entre autres, sont contraintes de fermer leurs portes ou à modifier leurs horaires de fonctionnement, à cause de la pénurie d’essence sur le marché. Malgré tout, la population reste inactif et cherche, au contraire, à s’y accommoder. C’est un pays mourant.

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