Politique

Silence complice de la presse haïtienne sur les révélations de New-York Times

 
(TripFoumi Enfo) – Cela peut bien confirmer que le parrain avait vraiment d’autres filleuls dans la Caraïbe, et surtout en Haïti où un silence complice sévit sur les récentes révélations de New-York Times. Il faut soulever un cas d’exception. Les medias dominicains se montrent beaucoup plus intéressés par la recherche de vérité sur l’assassinat de Jovenel Moïse que nous, pour qui, il était un président.

Le dimanche 12 décembre 2021, le journal américain New-York Times a fait de nouvelles révélations autour de l’assassinat de Jovenel Moïse, avec forte probabilité que Michel Joseph Martelly et son beau-frère y soient mêlés. Une affaire de drogue serait à la base de ce crime odieux qui a soulevé la colère de beaucoup de gens. Pourtant, face à ces révélations avec des faits extrêmement importants et nécessaires pour toute poursuite judiciaire, la presse haïtienne se croise les bras et fredonne leur chanson de diversion habituelle. Ce qui porte à croire que le parrain a aussi des filleuls dans plusieurs médias haïtiens. Cela ne devrait pas être un SCOOP.

Ce n’en est pas aussi un, lorsqu’on considère que Gabriel Fortuné avait, bien avant sa mort, révélé que Jovenel Moïse avait été livré par son parrain, faisant allusion à Joseph Michel Martelly.

Parmi les médias de la CARAÏBE, il faut saluer le courage de ceux de la République Dominicaine qui ont diffusé et commenté l’information. Les journalistes qui s’étaient déchainés contre Madame Coq lors des révélations des médias colombiens, l’ont tous bouclée. Comme s’ils savaient la cause de la mort de Jovenel Moïse et jouaient leur carte de diversion au profit du parrain.

Du parrain au filleul-victime, il faut mentionner que certains grands médias étaient parmi les principaux bénéficiaires des gargotes, des gaspillages de fonds qu’ont connu la plupart des institutions de l’administration publique. Leurs journalistes recevaient des chèques sans travailler, obtenaient des nominations sans même savoir la couleur du local de l’institution où ils auraient dû se trouver, sans même avoir de la compétence nécessaire pour exercer la fonction. Les programmes d’assainissement étaient le socle de liquidation malhonnête d’argent à certains journalistes.

Alors, cela ne devrait étonner personne, si aujourd’hui des journalistes fuient le sujet. Leur attitude nous rappelle bien comment réagit l’ancienne MÉTROPOLE lorsqu’on tente de parler de la période esclavagiste. Ils excluent les révélations de New-York Times de tout ESPACE de débat. C’est Joseph Michel Martelly et consorts que cela concerne. C’est un MEGA-dossier. Mais, ce qui est démagogique, ils veulent nous faire croire qu’ils ont vraiment une VISION pour Haïti qui ne date pas des années 2000. Pourtant, il ne faut que simplement constater leurs principaux invités du jour pour déduire le contraire. Ce ne sont que des gens qui n’auraient pas dû être des MODÈLES qu’ils invitent à se prononcer en période de crise. C’est une volonté répugnante que de renouveller des leaders jetables, puisqu’ils se connaissent bien et partagent le milieu des “sans vergogne” avec toutes les manœuvres ineptes et nauséabondes qui gangrènent la vie économico-sociale, voire culturelle, du peuple haïtien.

Dans ce dossier, les journalistes ont raté l’occasion de jouer un rôle MAGIQUE, en incitant la justice haïtienne à aller au ZENITH de l’affaire, pour un possible ÉCLAIR.

Mais, ils ont choisi de continuer à faire le sale boulot des criminelles, se prenant pour STAR ou “papa pèp”, pensant être également dans un autre UNIVERS. C’est ça, la réalité.

Ce qui est triste, c’est qu’ils ignorent le mode opératoire du cartel. Au fil du temps, les parrains seront beaucoup plus dangereux, et qu’à chaque révélation, ils opteront toujours pour l’élimination d’un filleul pour sauver leur peau.

Avec l’ESPÉRANCE qu’un jour Haïti sera libérée de ce complot SANS FIN.

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