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La Noël dans la violence ? Non, merci !

(TripFoumi Enfo) – Jours troublés. Vivre en Haïti, voilà le véritable défi de l’heure. Plus qu’une évidence : ce peuple au passé glorieux vit dans la tourmente. Des citoyens tués et kidnappés par des individus armés presque chaque jour et ce, sous les regards passifs des soi-disant autorités de ce pays. La fête de noël célébrée en occident chaque année ne se fait pas sentir en Haïti. En vrai, comment fêter dans une situation de chaos marquée fondamentalement par la violence démesurée des gangs armés ?

Ce à quoi on assiste actuellement en Haïti en termes de misère et d’insécurité… Incroyable mais vrai ! Des civils armés se partagent le territoire national. Ils tuent, volent, violent et kidnappent sans rien à craindre. N’importe qui peut être victime, n’importe où et n’importe quand. N’importe qui ? Oui. Même le Président ne s’en était pas échappé. Il y a 5 mois, Jovenel Moïse, à l’intérieur même de sa maison, a été criblé de balles le matin du mercredi 7 juillet.

Depuis, la peur, devenant une compagne pour tous les Haïtiens, grossit, si bien que seules les petites urgences nous mettent dehors, bien sûr, pas pour longtemps, en tout cas. Peut-on fêter la Noël dans de pareilles circonstances ? Certains endroits de la Capitale haïtienne sont abandonnés par les citoyens ainsi que par les autorités à cause des malfrats qui s’affrontent pour le contrôle de certaines parties du territoire national.

Le quartier de Martissant, situé au Sud de Port-au-Prince et devenu un terrain d’affrontements entre gangs rivaux, est considéré comme la meilleure voie menant vers la mort. En essayant de le traverser, maintes fois des passagers ont perdu la vie et d’autres blessés graves. Moins braves, certains ont dû rester chez eux en attendant le feu vert des criminels. À l’Est et au centre-ville de la capitale, le même cas de figure. Eu égard à cela, comment célébrer la Noël ?

Plusieurs massacres enregistrés. Les cas d’enlèvement sont quotidiens. Beaucoup de familles haïtiennes sont décapitalisées. Plusieurs autres ont dû quitter leur demeure pour aller habiter dans d’autres endroits, dans des conditions infrahumaines. La fête de noël dans la violence ? Non, merci !

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