(TripFoumi Enfo) – Contre le variant Delta, les personnes non vaccinées et ayant préalablement contracté la Covid-19 étaient mieux protégées que les personnes étant uniquement vaccinées, selon une étude des autorités sanitaires américaines publiée ce mercredi 19 janvier 2022.
La pandémie de coronavirus continue de battre son plein dans le monde. Nouveaux variants, effets secondaires des vaccins anti-covid-19, la population mondiale ne sait plus à quel Saint se vouer.
Les idées divergent et les positions restent partagées quant à la participation aux campagnes de vaccination. Le centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) vient de faire une révélation fracassante ; Les personnes non vaccinées ayant contractées le virus sont mieux protégées contre le variant Delta que celles qui sont vaccinées.
Malgré tout, “la vaccination reste la stratégie la plus sûre contre la maladie”, a souligné le Centre de prévention et de lutte contre les maladies en publiant ces données. En effet, contracter la maladie expose à des complications graves, tandis que les vaccins se sont révélés extrêmement sûrs et efficaces, ont ajouté les responsables.
Cette étude a par ailleurs été menée avant que les doses de rappel ne soient largement répandues, et avant l’apparition du variant Omicron, qui représente désormais plus de 99% des nouveaux cas aux États-Unis. Il est donc possible que les cartes soient rebattues actuellement.
Ces résultats apportent toutefois des éléments clés pour mieux analyser les différences entre l’immunité acquise par les vaccins ou après une infection.
Les autorités sanitaires ont étudié les cas dans les États de New-York et de Californie, de fin mai à novembre 2021. Delta est devenu majoritaire aux États-Unis fin juin. Durant toute la période analysée, les personnes les moins bien protégées étaient de loin celles n’étant ni vaccinées, ni tombées malades par le passé.
Mais avant Delta, les personnes vaccinées et n’ayant jamais contracté la Covid-19 étaient mieux protégées que les personnes non vaccinées mais déjà tombées malades. Après l’arrivée de Delta, le rapport s’est inversé. L’étude a analysé, pour début octobre, le risque d’attraper Delta comparé à celui encouru par les plus susceptibles de le contracter, à savoir les personnes ni vaccinées ni infectées par le passé.
“Cela pourrait être dû aux différentes stimulations de la réponse immunitaire” provoquées soit par la rencontre avec le vrai virus, soit un vaccin”, expliquent les autorités sanitaires américaines qui continuent tout de même de plaider en faveur de la vaccination.
