(TripFoumi Enfo) – La Conférence internationale sur le financement de la reconstruction de la péninsule Sud, prévue après le séisme désastreux du 14 août 2021, qui a durement frappé les départements situant au Sud d’Haïti, est désormais réalisée, ce mercredi 16 février, selon un briefing publié par la Primature sur son compte Twitter.
Le tremblement de terre, de magnitude 7,2 du 14 août 2021, a causé des dommages et des pertes sur les plans matériel et humain dans le Sud, les Nippes et la Grand’Anse. Selon un document d’évaluation post-désastre publié par le gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux, le bilan définitif s’élève à 2 246 personnes décédées, 12 763 personnes blessées et 329 personnes disparues. En ce qui concerne les dommages et pertes, le montant total s’élève à 1 620 071 414 dollars américains.
En effet, les besoins de relèvement du grand Sud sont identifiés, selon le document, pour neuf secteurs regroupés en quatre grandes catégories : les secteurs productifs (agriculture, commerce et industrie, tourisme), les secteurs sociaux (logement, santé et éducation), les secteurs infrastructures (transport, eau et assainissement et énergie), et deux enjeux transversaux (réduction des risques de désastre, et environnement). Quant au coût du relèvement, les experts les estiment à 192 442 milliards de gourdes.
À rappeler que, après le séisme du 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes, de concert avec la communauté internationale, avaient fait le même exercice. Il y avait aussi des promesses de fonds çà et là pour financer le relèvement d’Haïti, particulièrement la reconstruction de Port-au-Prince et d’autres zones frappées par le séisme. Il y avait parallèlement le fonds PetroCaribe qui était à la disposition des autorités haïtiennes également. On connaît bien l’histoire…
Par rapport à ce fait probant, on pourrait bien se questionner sur l’aboutissement de cette conférence internationale sur le financement de la reconstruction de la péninsule Sud après le séisme dévastateur du 14 août 2021. Le sort du grand Sud sera-t-il différent de celui de Port-au-Prince?
