(TripFoumi Enfo) – La solidarité occidentale manifestée envers l’Ukraine, qui fait face à une invasion russe, ne cesse de s’amplifier. Si elle s’illustre par les nombreuses livraisons d’armes, elle s’exprime également par un ensemble de visites de hauts dignitaires occidentaux dans le pays. Ainsi, ce dimanche 8 mai, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau et la Première Dame des États-Unis ont effectué une visite surprise en Ukraine afin, disent-ils, d’apporter leur soutien au peuple ukrainien.
Le Premier ministre canadien, accompagné du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a visité Irpin, une ville de la région de Kiev qui a été occupée par les forces russes au début de la guerre où celles-ci sont accusées d’atrocités par les ukrainiens. “Vladimir Poutine est responsable de ces odieux crimes de guerre”, a déclaré Justin Trudeau, lors d’une conférence de presse. Le président russe devra “rendre des comptes”, a-t-il ajouté en présence du maire de la ville, Oleksandre Markouchine.
Cette visite était l’occasion pour le Premier ministre canadien “de voir de ses propres yeux toutes les horreurs que les occupants russes ont faites à notre ville”, a déclaré le maire. Néanmoins, il a remercié Justin Trudeau pour son soutien.
D’un autre côté, c’est à proximité de la frontière slovaque que Jill Biden, la Première dame des États-Unis, a foulé le sol ukrainien où elle a rencontré son homologue ukrainienne, à qui elle a donné un bouquet de fleurs. “Je voulais venir pour la fête des Mères. Je pensais qu’il était important de montrer au peuple ukrainien que cette guerre doit s’arrêter”, a-t-elle déclaré tout en assurant que “le peuple américain se tient aux côtés du peuple ukrainien”. Celle qui était en visite en Slovaquie depuis la semaine afin de soutenir les réfugiés, a surpris tout le monde en se rendant en Ukraine.
Depuis l’invasion russe en Ukraine le 24 février, les pays occidentaux font front commun afin de soutenir l’Ukraine. De l’argent et des armes sont envoyés abondamment en Ukraine. Toutefois, cette aide, en grande partie militaire, est mal vue par Moscou qui y voit des risques pouvant amener le monde dans l’effroi d’une guerre nucléaire.