(TripFoumi Enfo) – Les pays occidentaux veulent que la Russie payent le prix fort économiquement de son invasion en Ukraine. Les 27 pays de l’Union Européenne ont fini par trouver un accord, ce mardi 31 mai, afin de limiter drastiquement les importations du pétrole russe de l’Union Européenne.
En effet, les pays membres de l’Union se sont réunis à Bruxelles pour définir une sixième tranche de sanctions contre Moscou pour son agression en Ukraine. La mesure phare est l’embargo obtenu sur plus de deux tiers des exportations de pétrole russe dans l’Union.
“Toutes les exportations par bateau seront supprimées d’ici la fin de l’année et seuls les pays enclavés pourront continuer à importer du pétrole russe par oléoducs”, a expliqué un confrère de la chaîne d’information continue française Franceinfo intervenant depuis Bruxelles. Il s’agit d’une décision colossale, car 90% des importations de pétrole russe seront impactées d’ici la fin de l’année.
C’est une victoire diplomatique pour l’Ukraine dont le président, qui, intervenant un peu plus tôt, avait demandé aux dirigeants européens de cesser leur dispute afin de trouver un compromis. En effet, certains pays enclavés sont très dépendants du pétrole russe par oléoducs. C’est le cas de la République Tchèque, la Slovaquie et surtout de la Hongrie qui ont obtenu un peu plus de temps que les autres et surtout, de l’argent pour pouvoir réadapter leurs infrastructures à terme afin de se passer du pétrole russe.
Depuis le début de la guerre, les Occidentaux cherchent par tous les moyens à adopter des sanctions de plus en plus dures contre la Russie. Ils veulent “stopper le financement de la machine de guerre russe”, disent-ils. Mais, jusqu’à présent, Moscou reste droit dans ses bottes. Sachant que les exportations de pétrole dans l’Union Européenne sont assez conséquentes économiquement pour le pays, ces nouvelles mesures sauront-elles faire plier la volonté du Kremlin de continuer sa guerre en Ukraine?
