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Haïti, un cauchemar depuis le début !

Haïti, un cauchemar depuis le début !


 
 
(TripFoumi Enfo) – Haïti, fondée officiellement le 1er janvier 1804, est un pays logé à l’enseigne de la vulnérabilité. Certains pensent qu’il s’agit d’un hasard, d’autres pourtant soutiennent que la jeune nation, depuis sa genèse, avait pris la direction de la misère. Car, assassiner l’Empereur dans un premier temps, fragmenter la république dans un second, que pouvait-on espérer? Ce petit texte, aussi succinct soit-il, est une invitation à arpenter tous les arcanes de notre histoire afin de comprendre que cette réalité n’est pas le résultat d’une simple explosion, mais plutôt celui de toute une construction.
 
Ici rien ne bouge vers le progrès. Ici, rien ne reflète cette idéologie qui hisse vers le haut. Ici, les fils détestent leur mère patrie. Ici, tout a été orchestré pour accueillir le chaos. Ici, tout va mal. Le mal, un harcèlement constant.
 
1804 ouvrit la porte à la gloire : quelle belle réalité ce fut ! Dessalines et ses pairs donnèrent vie à la liberté : Haïti naquit. Je ne puis croire que la réalité puisse être à ce point obscure : Celle-ci se rendormit. Et voilà le début du cauchemar.
 
En un claquement de doigts, le « bel homme » que fut le père de la patrie devint le plus hideux des hommes, le plus répugnant des êtres. Il fut donc assassiné par ses frères : le cauchemar prit chair.
 
Telle une bête régénératrice, mais d’une autre espèce, l’assassinat de l’Empereur donna vie à deux têtes, tellement différentes l’une de l’autre. La jeune nation se morcela en deux : Le Nord avec Henri Christophe et le Sud, Alexandre Pétion.
 
Sur un même territoire, deux directions se dessinèrent, et la destinée resta figée dans l’incohérence et l’inaction. Les expressions de l’histoire ne mentent pas : la Citadelle, une fierté nationale et Port-au-Prince, la capitale des corrompus. Une réalité ou un avis.
 
Traverser l’histoire d’Haïti n’a rien d’évolutif. C’est malheureusement une véritable répétition du mal, comme pour donner force à cette assertion biblique : Il y a rien de nouveau sous le soleil. La triste vérité de la terre de Toussaint Louverture.
 
Nos aïeux, pour la plupart tueurs de nos rêves, ne surent pas faire avancer les choses : un véritable gâchis. L’indépendance ne les mérita sûrement pas. Et du coup, un seul pas vers le développement ne se fit.
 
Comme cela ne suffisait pas, l’obligation nous fut faite de payer notre indépendance arrachée au prix du sang : le comble !
 
La jeune nation, déjà appauvrie par une guerre meurtrière, entama un processus de paiement appelé la « double dette » par les économistes : Pourquoi n’avions-nous pas acheté notre liberté dès le départ ? Restons-en là.
 
Un petit partage…
 

Haïti, un cauchemar depuis le début !

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