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PHTK an fanmi e Alye, et Haïti en agonie !

(TripFoumi Enfo) – La réalité actuelle d’Haïti fait planer le doute sur l’avenir. Incertitude. Jeunes, adultes, enfants, presque tout le monde s’interroge sur ce qui se passe présentement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et quelques villes de province. Violence. Le pays plonge littéralement dans le chaos. Les 10 ans du régime PHTK risquent de coûter aux Haïtiens 50 ans de retard.

L’arrivée de Joseph Michel Martelly à la tête du pays en 2011 aura marqué l’histoire d’Haïti à jamais. Pour la première fois de son histoire, la nation est dirigée par un musicien dont la philosophie est le banditisme légalisé, d’où l’appellation “bandi legal”. L’année 2011 peut donc être considérée comme celle de la sacralisation du crime par “Sweet Micky.

Depuis, le nivellement se fait par le bas de façon accélérée. De Martelly à Ariel Henry en passant Jocelerme Privert et Jovenel Moïse, Haïti git dans l’horreur. Les groupes armés sont fédérés sous la dénomination G9 an Fanmi e Alye par les hommes du régime sanguinaire au pouvoir.

Les bandes armées réunies au sein de cette coalition ne cessent de faire pleurer les membres de la population. Elles tuent, kidnappent, volent, violent. Elles multiplient des massacres dans des quartiers réputés en opposition aux dérives du Parti Haïtien Tèt Kale, considéré comme l’une des plus grandes catastrophes ayant jamais frappé le pays.

Des quartiers sont pris en otage par des malfrats armés. Martissant, Croix-des-Bouquets, Pernier, Torcel, Laboule agonisent sous le poids des violences des gangs. Dans le département de l’Artibonite, deux groupes armés s’affrontent, des morts dans les deux camps et dans la population civile.

Et si G9 et PHTK étaient deux frères siamois ? La question pourrait être posée en ces termes aussi : G9 n’est-il pas le fils choyé du PHTK ? Manyen youn Manyen tout, à la police d’agir, car la population en a assez !

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