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Insécurité : Combien de victimes faut-il encore pour que la révolte commence en Haïti ?

(TripFoumi Enfo) – La pauvreté, c’est quand des bandits armés, des politiciens, des éléments du secteur des affaires et des artistes s’associent pour manger et boire au nom de l’indignité, de la bêtise et de la “kokoratokratie”. Haïti est rongée jusqu’aux os par des vautours, des énergumènes qui, pour satisfaire leurs bas instincts, sont prêts à tout. Ils s’oublient et rampent pour des miettes, recherchent en permanence leurs propres intérêts, même les plus vils.

Ayons le courage de le dire, en Haïti, on peut mourir de n’importe quoi. La vie ne vaut que dalle. Au quotidien, s’allonge la liste des personnes victimes de l’insécurité. Très tôt ce dimanche 20 août, des bandits armés ont assassiné au moins 5 personnes, dont deux sœurs et leur mère. L’incident, selon les informations préliminaires, est lié à une tentative de kidnapping qui, malheureusement, a tourné au vinaigre.

Le pire, les malfrats ont brûlé au moins deux des cinq victimes, leur véhicule avec. La nouvelle, partagée sur les réseaux sociaux, a saccagé les internautes estimant que c’en est assez, les actes criminels dans le pays doivent cesser. L’assassinat de ces personnes à Tabarre arrive à un moment où la Police part définitivement à la chasse des bandits du Gang “400 Mawozo”, amputé de plusieurs membres, dont Collègue Octavius alias “Kolèg, mortellement blessé en début de mois.

L’insécurité, bon nombre de citoyens en sont victimes à Cité Soleil, à Martissant, à Laboule, à Gros-Morne, à Petite-Rivière-de-l’Artibonite, à Croix-des-Bouquets. Des groupes armés, soutenus par des hommes et des femmes de l’équipe au pouvoir, ont perpétré des massacres dans les quartiers, considérés comme des espaces de résistance face aux dérives de l’équipe en place.

La recrudescence des actes d’insécurité en Haïti laisse planer le doute sur l’avenir. Sortir et rentrer devient un acte d’héroïsme. Presque tout le monde est concerné par le grand banditisme. On se souvient de l’assassinat de l’ex-Sénateur Tony Buissereth au début de ce mois par le gang dirigé par “Ti Makak”, son corps avait été calciné par les voyous.

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