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Le temps est à la révolte en Haïti !

(TripFoumi Enfo) – Très mal. Ça va très mal en Haïti. Celle-ci s’enlise dans une pauvreté abjecte et dans une criminalité sans précédent. Jeunes, adultes, enfants, presque tout le monde se trouve désemparé par la situation. Aucun avenir. Aucun espoir. Tout est au point mort. Le blanc haineux aidant, le pays bascule davantage vers le chaos. La douleur de cette terre saute aux yeux et se sent !

Joindre les deux bouts, voilà l’un des plus grands défis à relever aujourd’hui pour un Haïtien, qu’il soit de la masse ou de la classe dite moyenne. La gourde poursuit sa chute spectaculaire au profit du dollar américain. Aucune vraie mesure n’est prise pour freiner cette hémorragie, si ce n’est de folles injections de sommes faramineuses sur le marché national par la BRH, et rien.

Sur le plan politique, la fissure s’élargit. L’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moïse laisse derrière lui une lutte digne de la réalité de la jungle, où les acteurs de la scène politique comme des loups rapaces se battent pour le pouvoir. Le Premier ministre Ariel Henry, glouton comme lui seul, s’est accaparé de l’exécutif et des anciens opposants à M. Moïse se la coulent douce au sein de son gouvernement.

Trop occupées à gérer leurs petites affaires, les autorités haïtiennes font fi des desirata des masses populaires dont la première revendication est le respect de ses droits les plus basiques. C’est triste de constater qu’après deux siècles d’indépendance, un Haïtien, à cause de la misère, se voit obligé d’abandonner son pays pour le boire et le manger.

Tous les voyants sont au rouge, et l’Haïtien stagne. Le phénomène pousse à partir (fuir) et ce, peu importe la manière. Des gangs armés tuent et kidnappent presque quotidiennement. Des quartiers, occupés par des groupes armés, sont abandonnés par les autorités haïtiennes. C’est le cas de Martissant, pris en otage depuis plus d’un an par des criminels lourdement armés. Silence médiatique de l’État.

Plus que jamais, le temps de la révolte est venu en Haïti. Aucun peuple, conscient, ne saurait rester les bras croisés face à cette accablante réalité. Périssent les fossoyeurs de cette nation, vive une nouvelle Haïti, celle qui incarne la révolution de 1804 !

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