(TripFoumi Enfo) – La journaliste et politologue de 30 ans, Daria Douguina, a été tuée, le samedi 20 août, dans l’explosion d’une voiture à Moscou. Fille du célèbre idéologue ultraconservateur russe, Alexandre Douguine, réputé proche de Poutine, elle a été victime dans une voiture empruntée à son père.
En effet, le Prado Landcruiser au volant duquel se trouvait Daria Douguina lors de son assassinat appartient à son père, Alexandre Douguine. Selon un media local, alors qu’elle participait avec son père à un événement dans la capitale russe, elle a décidé “à la dernière minute de revenir séparément”. Ce qui fait penser que c’est Alexandre Douguine dont certains considèrent comme le “guide spirituel de Poutine” qui a été visé. D’ailleurs, certains critiques occidentaux lui prête le chapeau d’être l’influenceur derrière l’idée de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.
Selon les autorités chargées de l’enquête, un explosif a été placé dans le véhicule auparavant. Ce qui permet de conclure que “le crime a été planifié et commandité”, a précisé un communiqué du Comité, chargé des principales investigations criminelles dans le pays. Une enquête pour homicide est ouverte.
Pour Denis Pouchiline, le dirigeant de la République séparatiste de Donestk, il ne fait aucun doute que Kiev est derrière cet attentat. “Les vils ! Les terroristes du régime ukrainien, en essayant d’éliminer Alexandre Douguine, ont fait sauter sa fille… Dans une voiture. Souvenirs bénis de Daria, une vraie fille russe !”, a-t-il posté sur Telegram. Mais, Mikhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky, a démenti toute implication de son pays. “L’Ukraine n’a sans aucun doute rien à voir avec l’explosion d’hier, parce que nous ne sommes pas un État criminel”, a-t-il affirmé lors d’une intervention télévisée.
Daria Douguina, journaliste et politologue, a été sanctionnée par les États-Unis pour sa position contre la politique du pouvoir de Kiev. Celle-ci avait écrit, selon Le Point, dans un article que l’Ukraine devrait “périr” si jamais elle rejoindrait l’OTAN. Toutefois, si l’enquête devait conclure à une implication avérée de L’Ukraine dans l’attentat, beaucoup craignent que Moscou ne se venge en intensifiant ces frappes sur Kiev.
