(TripFoumi Enfo) – Après l’assassinat du Président Jovenel Moise du parti Haïtien Tèt kale, certains de ses opposants ont dévoyé la lutte contre lui pour s’embarquer dans le train criminel conduit par Ariel Henry, Premier ministre et seul chef de l’exécutif. André Michel, pitié, est l’un de ses hommes à avoir rejoint l’équipe au pouvoir.
Depuis septembre 2021, le nom d’André Michel n’est plus inscrit sur la liste de ceux et celles qui dénoncent les dérives du régime des bandits légaux et qui réclament la tenue du Procès PetroCaribe. Le fer de lance du Secteur Démocratique et Populaire, désormais, se la coule douce. Malere a nan fèt ! À chaque période de l’histoire de ce pays, son Jean-Baptiste Conzé, dommage !
Celui qui s’est autoproclamé “Avocat du peuple” a rejoint le camp des bourreaux. Si, aujourd’hui, les citoyens sont descendus dans les rues pour dénoncer la cherté de la vie et le grand banditisme, ce n’est que, de l’avis du rarissime homme de loi, une bataille pour le pouvoir, le moment n’est pas à ceci : ôte-toi, que m’y mette, balance-t-il.
Ainsi, on est en droit de demander si André Michel ne s’est pas confondu avec un anthropophage. Comment oser se passer de la misère abjecte dans laquelle vivent des millions d’Haïtiens aujourd’hui ? Dans un tweet publié deux jours après le soulèvement de plusieurs milliers de gens pour exprimer leur ras-le-bol, André Michel croit qu’il s’agit d’une instrumentalisation de ces derniers faite par des éléments de la classe des Affaires.
Lui qui, par le passé, disait être prêt à réduire en cendres le pays pour que Jovenel Moïse laisse le pouvoir. Lui, qui rêvait, se donnait pour mission de demander justice pour les gens massacrés dans les quartiers populaires. André Michel, ce nom est à retenir parmi les fossoyeurs du pays !
